Hanayamata Vol.1 - Actualité manga

Hanayamata Vol.1 : Critiques

Hanayamata

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 21 Août 2013

Naru Sekiya, 14 ans, est une collégienne qui se trouve désespérément banale. Pas extravertie pour un sou, pas spécialement jolie, pas douée en sport, moyenne en cours... Elle ne se trouve pas la moindre qualité, et préfère alors faire aller son imaginaire via notamment la lecture, histoire de combler un peu le vide de sa vie. Au grand dam de son amie d'enfance Yaya ou de son père, qui la reprennent régulièrement en lui disant de grandir un peu.
Pourtant, un événement inattendu va bientôt venir mettre un peu d'animation dans sa vie... et, peut-être, la changer à tout jamais. Cet événement, c'est la rencontre, un soir, avec une jeune fille vêtue d'un habit traditionnel. Gracieuse, elle est dans sur les toits avec légèreté, si bien qu'elle semble être une fée. Marquée par cette brève rencontre, Naru a la surprise de voir ensuite débarquer dans sa classe la "fée" du soir précédent. Elle a son âge, elle s'appelle Hana, elle débarque des Etats-Unis pour vivre au Japon son rêve : celui de monter un club de yosakoi !

Nouvelle série de l'auteure d'un Carré de ciel bleu, Hanayamata nous plonge dans un sujet pour le moins original : le yosakoi, un type de danse japonais pas forcément très connu, que l'on va alors pouvoir découvrir en me^me temps que Naru, notre jeune héroïne étant évidemment vite entraînée par Hana.

Mais avant d'en arriver là, il faut poser les choses, et ce premier tome n'est donc avant tout qu'une longue introduction nous présentant les héroïnes, à commencer par Naru, adorable jeune fille malheureusement peu sûre d'elle et très effacée. le genre de fille qu'on ne remarque as, comme elle le dit elle-même. Sô Hamayumiba prend bien le temps de nous présenter cette jeune fille attachante, de décrire son quotidien trop morne et vide, puis de mettre en avant le mélange de doute et d'intérêt qui s'empare d'elle face à Hana, son exact contraire. La petite blondinette nippo-américaine est en effet une véritable pile électrique, ultra vivante, toujours enjouée, s'émerveillant devant beaucoup de choses... et bien décidée à créer son club de yosakoi, quitte à harceler jour après jours les autres élèves du collège. Séduisante grâce à sa vivacité et à sa jovialité franchement communicatifs, elle peut toutefois paraître too much par moments, comme lorsqu'elle danse sur les toits, saute de toit en toit, sort subitement d'un dessous de table... Des situations un peu ubuesques, que la mangaka finit par expliquer vite fait bien fait par la passion de Hana pour une autre discipline, le free running. Soit. Même si ça n'explique pas comment elle parvient à se retrouver subitement devant une fenêtre d'étage. mais bon, on finit par pardonner ses petits égarements, ce comportements aériens et ultra vivant de Hana collant parfaitement à sa passion pour le yosakoi, et au style de cette danse folklorique danse folklorique japonaise mêlant mouvements et musiques traditionnels et modernes, laissant beaucoup de liberté dans les chorégraphies et les costumes, et jouant beaucoup sur l'harmonie des mouvements. Véritable passionnée reflétant pleinement la mentalité énergique et enjouée du yosakoi, Hana finit elle aussi par séduire.

Les présentations faites, la fin du volume commence à entrer un peu plus dans le vif du sujet, à savoir, bien sûr, le yosakoi. Et si les informations premières sont très succinctes (il n'y a pas vraiment d'explications de base sur ce qu'est le yosakoi, par exemple) et que les représentations de yosakoi sont encore très succinctes pour l'instant et ne se limitent qu'à quelques cases de démonstrations, on prend plaisir à découvrir certaines caractéristiques de cette danse, comme l'instrument essentiel nommé Naruko, et à suivre les premiers pas et les premiers entraînements de Naru, qui aura fort à faire pour progresser, prendre confiance en elle, et montrer ses qualités aux autres, à commencer par son amie Yaya, qui a toujours pris soin de la protéger...

Côté dessins, on retrouve un coup de crayon un peu inégal mais assez dynamique, qui s'applique à faire ressortir l'énergie et le physique attachant des héroïnes. Désormais, on a hâte de voir comment le yosakoi sera mis en scène sur des danses plus poussées !

Principalement introductif, ce premier tome de Hanayamata remplit bien sa fonction et annonce une oeuvre plaisante, à l'énergie communicative. A suivre de près !


koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs