Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 28 Juillet 2011
Un grand drame vient de frapper le gang des Gurren : Kamina a trouvé la mort lors d'une bataille. Totalement désemparé, Simon fonce tête baissée lors des nouvelles batailles et en vient à perdre le contrôle de Lagann. En chutant dans un ravin, Simon tombe nez à nez avec une caisse contenant une jeune fille, Nia...
La série prend un nouveau tournant avec ce volume puisque le personnage le plus charismatique de la série a tiré sa révérence. Le point positif dans cette disparition, et nous le verrons notamment en fin de volume, sera de mettre le jeune Simon en avant afin que ce dernier marche sur les traces de son “grand-frère” et gagne d'avantage en assurance.
Mais ce volume fait apparaître le personnage le plus insupportable de la série en la personne de Nia. Ici, le cliché de la jeune fille belle, innocente, un peu naïve et dépassée par les évènements est poussé à son paroxysme, d'autant plus que la vérité quant à son identité est amenée de manière bien maladroite et très peu surprenante en comparaison avec la série animée.
Le reste du volume met sur les devants de la scène deux autres des quatre généraux du roi spirale. Ces derniers, plus imposants que les homme bête et au design particulièrement réussi, vont causer bien du tort à nos héros.
On remarque qu'en comparaison de l'anime, cette adaptation manga met en avant le côté ecchi du titre. Ainsi, l'illustration couleur de début de tome représente Yoko avec soutient-gorge presque entièrement dévêtu (avis aux amateurs !), et certaines illustrations d'entre-chapitres mettent aussi en avant nos charmantes héroïnes. Malheureusement, ce petit point qui ravira les hommes ne rattrape pas la mise en scène des séquences de bataille. Car à ce niveau là, l'auteur a un sérieux problème tant les scènes d'actions sont vraiment illisibles, il est extrêmement difficile (pour ne pas dire impossible) de comprendre ce qu'il s'y déroule ! Heureusement que le style graphique de l'auteur est vraiment fidèle à celui de l'anime, ça rattrape un peu le tout.