Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 11 Juin 2009
Que de choses à dire sur ce second tome de Giga Tokyo Toybox ! Après nous avoir fait découvrir le monde du jeu-vidéo dans Tokyo Toybox et le monde de l'entreprise au travers du personnage de Momo dans le premier tome de la série, ce tome réussi le mariage entre les deux.
Ici on évoque le problème de la violence dans les jeux-vidéo ou le phénomène Moé, avec ses personnages au design médiocre et douteux mais qui pourtant cartonne au Japon. Mais surtout on découvre le jeu-vidéo comme un véritable produit commercial. On découvrira par exemple que les contraintes financières et techniques des studios expliquent que le catalogue de la DS soit bien plus important que celui des consoles de salon next-gen.
Solidus lance un appel d'offre sous forme de concours pour leur prochain jeu. Une manière de permettre aux petits studios de développer leurs concepts sans courir après les fonds (mais au détriments des droits). Et le studio G3 va devoir s'associer à un autre petit studio spécialiste du Moé. Comment Taiyô, adepte de l'originalité va-t-il pouvoir travailler avec l'ultra-commercial Moé ?
Car on le sait, que ce soit dans le jeu-vidéo ou le manga, les titres un tant soit peu originaux ne vendent pas. Le grand public préférant qu'on lui réserve toujours la même chose avec quelques variantes...
Les auteurs n'oublient pas de s'occuper de leurs personnages. On découvre un peu du passé de Taiyô, des liens se créent et certains personnages font des choix professionnels bien différents. Si
Momo choisit de travailler sur ce en quoi elle croit, Nanami au contraire s'est soumise aux lois du marché pour vendre plus.
Je n'en dirais pas plus. Un volume passionnant de bout en bout où l'on apprend énormément de choses tout en ayant plaisir à suivre les déboires du studio G3.
Blacksheep
Ici on évoque le problème de la violence dans les jeux-vidéo ou le phénomène Moé, avec ses personnages au design médiocre et douteux mais qui pourtant cartonne au Japon. Mais surtout on découvre le jeu-vidéo comme un véritable produit commercial. On découvrira par exemple que les contraintes financières et techniques des studios expliquent que le catalogue de la DS soit bien plus important que celui des consoles de salon next-gen.
Solidus lance un appel d'offre sous forme de concours pour leur prochain jeu. Une manière de permettre aux petits studios de développer leurs concepts sans courir après les fonds (mais au détriments des droits). Et le studio G3 va devoir s'associer à un autre petit studio spécialiste du Moé. Comment Taiyô, adepte de l'originalité va-t-il pouvoir travailler avec l'ultra-commercial Moé ?
Car on le sait, que ce soit dans le jeu-vidéo ou le manga, les titres un tant soit peu originaux ne vendent pas. Le grand public préférant qu'on lui réserve toujours la même chose avec quelques variantes...
Les auteurs n'oublient pas de s'occuper de leurs personnages. On découvre un peu du passé de Taiyô, des liens se créent et certains personnages font des choix professionnels bien différents. Si
Momo choisit de travailler sur ce en quoi elle croit, Nanami au contraire s'est soumise aux lois du marché pour vendre plus.
Je n'en dirais pas plus. Un volume passionnant de bout en bout où l'on apprend énormément de choses tout en ayant plaisir à suivre les déboires du studio G3.
Blacksheep
20/08/2014 