GTO - Great Teacher Onizuka - Edition 20 ans Vol.10 - Actualité manga
GTO - Great Teacher Onizuka - Edition 20 ans Vol.10 - Manga

GTO - Great Teacher Onizuka - Edition 20 ans Vol.10 : Critiques

Great Teacher Onizuka GTO

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 23 Août 2018

Dans le but de piéger Onizuka, Miyabi s'est offert les services du professeur Sakurai à l'aide d'un odieux chantage. Ce dernier n'a pas hésité à dérober l'argent destiné à l'école pour le glisser discrètement dans les poches d'Onizuka, dans l'espoir qu'il le dépense sans hésitation... Tombera-t-il aussi facilement dans le panneau ? Avec de l'alcool et des jeunes filles, il sera difficile pour lui de résister à la tentation...


Pour le moment, Miyabi se présente un peu comme le boss final de la classe à problème gérée par Onizuka. Le Great Teacher a su s'attirer la sympathie de ses élèves, ce qui ne plaît pas à la collégienne qui met en place un plan sournois. Dans un premier temps, le volume s'intéresse ainsi à la progression du stratagème, et à une véritable descente aux enfers pour Onizuka dont l'image ne cesse de se détériorer au fil des pages, aussi bien pour ses élèves que pour le corps enseignant.


La problématique du volume est donc assez simple, Onizuka devant trouver le moyen de rembourser une dette colossale, tout en s'occupant du cas Fujiyoshi qui est aussi tenu comme responsable. La surenchère proposée est assez classique et toujours montrée sous l'angle de l'absurde, le professeur en herbe comptant sur toutes les combines possibles pour se sortir de la situation. Un schéma qu'on commence à bien connaître et qui fait son effet tant le suspense demeure intact, et il est difficile d'imaginer comment le Great Teacher se sortira de ce mauvais pas.


On regrettera alors le rôle plus que mineur de ses élèves, certains n'apparaissant que parce que Tôru Fujisawa souhaite montrer leur évolution plus que leur utilité. Un choix qui a aussi du sens, car utiliser certains atouts comme Kanzaki et Kikuchi permettrait se résoudre la situation en deux temps trois mouvements. Et, forcément, on préfère voir Onizuka dans de sales draps le plus longtemps possible puisque c'est le genre de situation qui donne à sa série son cachet, du moins en partie.


Mais aussi divertissant et drôle que soit le tome, on regrette que l'auteur n'aille pas plus loin pour approfondir ses personnages. Si certains développements se font discrètement, sans que Tôru Fujisawa n'ait besoin d'en faire des tonnes, d'autres mériteraient beaucoup plus d'évidence. Enfin, Miyabi se montre un peu plus creusée, le mangaka nous dévoilant les origines de sa haine envers les profs. Mais la révélation reste assez légère et, surtout, très classique, on espère alors que les tomes à venir développeront un peu plus l'histoire de la demoiselle.


En résulte alors un tome de bonne facture, qui développe des situations improbables comme on aime les savourer dans la série, mais qui manque peut-être d'un petit quelque chose dans son fond. Le tome suivant devrait résoudre cette affaire, aussi il y a de quoi être curieux de lire le 11e volume de la série.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs