Freezing Vol.24 : Critiques

Alors que la fête battait son plein, les Busters envoyées par Radox pour éliminer Gengo Aoi ont débarqué en semant le chaos sur leur passage. Face à ces quatre psychopathes, Satella et les autres tentent de résister, mais la situation semble désespérée lorsque Teeshee et battue à plates coutures et se retrouve aux portes de la mort. Mais il reste un espoir avec les Pandora légendaires, qui arrivent au bon moment pour s'opposer aux quatre ennemies...

Dans un tome 100% action, on retrouve des auteurs malheureusement peu inspirés et confirmant l'essoufflement de la série. Avec l'affrontement entre Busters et Pandora Légendaires, la recette reste sensiblement la même, celle-ci étant encore et toujours faite de nouvelles puissances qui se dévoilent (cette fois-ci, place à l'anti-freezing des Busters). A force d'enchaîner nouvelles techniques et nouveaux personnages, Lim Dall Young se perd de plus en plus dans ses défauts. Le concept d'anti-freezing repose sur des explications expéditives et pas assez claires, les Busters manquent cruellement de charisme en se contentant de jouer les sadiques bourrines (quand leur caractère n'est pas un prétexte pour amener du fan service très mal fichu tant il est gros, cf la métisse en début de volume), l'avalanche de combattantes rend la plupart d'entre elles presque inutiles si bien qu'on se fiche un peu de ce qui leur arrive (comme pour l'une des Busters vers la fin de volume... Mais cette remarque est valable pour les différents camps), et les scènes d'action peinent à convaincre tant elles commencent à partir dans tous les sens en changeant sans cesse de filles... Dans ce bordel ambiant, on reste malgré tout intrigué par ce que montre Satella, par la réaction des Valkyries, et surtout par l'importante menace découlant du face à face entre Busters et Pandora Légendaires...

Au bout de ce gros foutoir qui ne séduira plus que les fans purs et durs de Freezing, il faut espérer que nous sommes ici dans le dernier arc de la série, car les auteurs sont clairement arrivés au bout de leur concept et commencent sérieusement à saturer.