Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 13 Mars 2013
Alors que la paix entre le Nada et le Mugen a été déclarée, chacun reprend sa vie en laissant les violents affrontements qui ont précédés derrière lui…tout le monde ou presque ! Deux des cardinaux du Mugen ont été vaincus mais ce n’est pas le cas des deux autres et encore moins de leur leader, et ils se trouvent que Kiryu et Son-o ont une revanche à prendre, alors que de son coté Seiko veut clarifier une chose avec le redoutable Kakugo : Kiichi n’a qu’un seul père et c’est lui, et personne d’autre !
Pas moins de trois affrontements se déroulent dans ce tome, et ils sont menés de front, c’est à dire qu’ils se déroulent en même temps, nous n’avons pas besoin d’attendre la fin du premier pour voir débuter le second.
La première phase, c’est à dire les faces à faces précédents les combats, sont peut être la partie la plus excitante de ce tome. On ressent l’animosité et la volonté de terrasser l’adversaire chez chacun des protagonistes. En particulier entre Kiryu et « la bourrasque ». Un face à face en plein milieu d’une voie rapide où les voitures les frôlent de prés…tout un programme.
La suite est donc d’autant plus décevante : la confrontation pourrait tenir toutes ses promesses s’il n’y avait pas encore cette surenchère totalement hors propos ! Kiryu animé par la colère se relève après avoir été renversé par plusieurs voitures roulant à plus de 100km/h…tout bonnement ridicule. On dépasse le stade de surhomme pour atteindre un degré de bêtise navrant.
Le second affrontement, bien que peu réaliste également au vu des techniques exagérées qu’on y trouve passe déjà mieux. Son-o affronte « la belette », ils donnent tout ce qu’ils ont mais là encore quelque chose dérange ! Son-o a trop longtemps été présenté comme le guerrier ultime, leader du Nada, alors le voir malmené par un disciple aussi peu charismatique du Mugen fait peine à voir.
C’est d’autant plus difficile à accepter quand on voit Seiko, puissant mais censé l’être moins que Son-o, dominer Kakugo, le leader du Mugen. C’est d’ailleurs cet affrontement qui rattrape le tout, un combat hautement symbolique entre deux puissants guerriers, au sommet de leur branche, Kakugo, le leader du Mugen donc face à Seiko, l’ancien leader du Nada, deux hommes qui ont aimé la même femme, deux hommes qui ont un fils en commun ! Le père biologique face au père de cœur, celui qui a tout donné pour l’élever et l’aimer ! Une lutte redoutable où les arts martiaux et l’honneur du clan passent après la lutte pour la paternité de Kiichi ! Très fort !
Un sur trois c’est déjà pas mal, mais on regrette l’époque où l’auteur arrivait à rendre passionnant tous les affrontements…et cela il y arrivait sans ressentir le besoin de trop en faire !
06/11/2013 