Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 08 Novembre 2021
Shunta a beau savoir que son amour de toujours Tamaki ne ressent rien pour lui, il a fini par faire une étonnante proposition à ce dernier, après avoir découvert son dégoût à l'idée de passer à l'acte avec son ex petite amie: qu'ils sortent tous les deux ensemble, pendant un an, pour voir. Un laps de temps au fil duquel Shunta espère bien se rapprocher de Tamaki. Il veut désormais tout savoir de celui qu'il aime. Lui poser les questions que, pendant toutes ces années, il n'a jamais trouvé le courage de poser. Mais Tamaki reste particulièrement replié, souhaite garder ses distances, toujours meurtri par son contexte familial...
Même si, dans ce deuxième tome, on voit un tout petit peu plus le point de vue de Tamaki, l'essentiel de la narration continue de passer par Shunta. Que ce soit au travers de quelques brefs flashbacks, revenant en particulier sur l'époque où il trouvait du réconfort, par le sexe, dans les bras de Takumi, un garçon ressemblant beaucoup physiquement à Tamaki. Ou via ses pensées présentes, ses réactions face à Tamaki qui peine toujours à s'ouvrir à lui, ses désirs qu'il peine de plus en plus à contenir et auxquels il pense avec une pointe perverse... Et c'est en devant gérer ce flot intérieur que Shunta tente différentes approches auprès de Tamaki, tantôt en étant très et sans doute trop entreprenant, tantôt en se ravisant et en voulant plus que jamais percer la coquille de son ami d'enfance et grand amour, réduire la distance avec lui.
Dans les faits, cela donne un volume possédant quelques brefs moments érotiques explicites plus présent, mais pas toujours très finement amenés, ce qui fait que l'oeuvre perd un peu de sa subtilité par rapport au premier tome. Mais dans l'ensemble, en s'appuyant généralement sur une narration assez introspective et sur un dessin fin, la mangaka Enjo poursuit son récit d'assez bonne manière, que ce soit en faisant ressortir la complexité de la relation entre ces deux amis d'enfance, ou en mettant en avant les questions qui se posent concernant Tamaki, d'autant plus depuis que son dégoût est apparent concernant l'idée de toucher des filles. Est-il dégoûté par celles-ci parce qu'il serait gay ? Ou alors, est-ce juste qu'il n'a aucun désir sexuel ? Qu'il préfère ignorer ces désirs ? Serait-il asexuel ? Aromantique ? Lui-même ne le sait pas vraiment, même si certaines réactions le troublent quand Shunta entreprend de le toucher... Surtout, on continue de comprendre, derrière cette peur face au sexe et aux filles, tout le rapport malsain que le jeune garçon a avec une mère qui, désormais, lui fait même peur dans sa manière de se comporter avec lui.
On attendra donc la suite avec un certain intérêt... mais il faudra être un peu patient, le volume 3 n'étant pas encore sorti au Japon à l'heure où ces lignes sont écrites.
Même si, dans ce deuxième tome, on voit un tout petit peu plus le point de vue de Tamaki, l'essentiel de la narration continue de passer par Shunta. Que ce soit au travers de quelques brefs flashbacks, revenant en particulier sur l'époque où il trouvait du réconfort, par le sexe, dans les bras de Takumi, un garçon ressemblant beaucoup physiquement à Tamaki. Ou via ses pensées présentes, ses réactions face à Tamaki qui peine toujours à s'ouvrir à lui, ses désirs qu'il peine de plus en plus à contenir et auxquels il pense avec une pointe perverse... Et c'est en devant gérer ce flot intérieur que Shunta tente différentes approches auprès de Tamaki, tantôt en étant très et sans doute trop entreprenant, tantôt en se ravisant et en voulant plus que jamais percer la coquille de son ami d'enfance et grand amour, réduire la distance avec lui.
Dans les faits, cela donne un volume possédant quelques brefs moments érotiques explicites plus présent, mais pas toujours très finement amenés, ce qui fait que l'oeuvre perd un peu de sa subtilité par rapport au premier tome. Mais dans l'ensemble, en s'appuyant généralement sur une narration assez introspective et sur un dessin fin, la mangaka Enjo poursuit son récit d'assez bonne manière, que ce soit en faisant ressortir la complexité de la relation entre ces deux amis d'enfance, ou en mettant en avant les questions qui se posent concernant Tamaki, d'autant plus depuis que son dégoût est apparent concernant l'idée de toucher des filles. Est-il dégoûté par celles-ci parce qu'il serait gay ? Ou alors, est-ce juste qu'il n'a aucun désir sexuel ? Qu'il préfère ignorer ces désirs ? Serait-il asexuel ? Aromantique ? Lui-même ne le sait pas vraiment, même si certaines réactions le troublent quand Shunta entreprend de le toucher... Surtout, on continue de comprendre, derrière cette peur face au sexe et aux filles, tout le rapport malsain que le jeune garçon a avec une mère qui, désormais, lui fait même peur dans sa manière de se comporter avec lui.
On attendra donc la suite avec un certain intérêt... mais il faudra être un peu patient, le volume 3 n'étant pas encore sorti au Japon à l'heure où ces lignes sont écrites.
20/09/2021 