Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 18 Mars 2019
Le rythme de parution japonais de Flying Witch étant désormais rattrapé, la sortie des volumes de la série de Chihiro Ishizuka se ralentit en France, et il a donc fallu attendre quasiment un an pour retrouve Makoto, Chinatsu et les autres. Mais que cela ne nous empêche pas de profiter au mieux de leurs petites aventures entre magie, tranche de vie agréable et humour !
L'été bat désormais son plein, et c'est la saison qu'Akane a choisie pour essayer de trouver un remède aux transformations canines de son amie Inukai. En Chine, elle parvient à trouver une sorcière spécialisée dans les potions antimagie, mais la recette qu'il faudrait pour Inukai est très contraignante, à la fois longue à préparer et coûteuse car les deux ingrédients sont des raretés difficiles à dénicher: une carotte de glace de l'Antarctique d'au moins 10kg dont l'ancienneté fait qu'elle est accessible seulement pour les scientifiques, et une fleur rarissime ne poussant que dans un recoin de la France, plus précisément au fin fond de la Dordogne (si si !). Akané saura-t-elle réunir rapidement ces ingrédients essentiels, qui plus est sans provoquer de catastrophe ? Les récits mettant en avant la grande soeur de Makoto sont souvent délicieux, tant on sait que le caractère d'Akané fait qu'elle est capable de tout, de choses excellentes ou plus embêtantes qui peuvent parfois mettre à mal son entourage. Ici, son passage an Antarctique lui vaut d'exploiter avec malice une vieille connaissance, tandis qu'en Dordogne elle est à deux doigts de déclencher une catastrophe dès lors que son manque de rigueur la plonge dans une situation pour le moins périlleuse. Une chose est pourtant sûre: sa volonté, sa détermination à amener un remède à son amie Inukai... mais une fois ce remède en main, qu'en fera la femme-chienne, au vu de la réaction de son jeune neveu ? La réponse est à la fois tendre et amusante.
Il y a évidemment d'autres moments où Akane vient animer les pages avec ses affres dans ce tome, surtout quand son penchant pour l'alcool et pour la fête reprend le dessus pendant la conception d'un char pour la future parade, obligeant sa petite soeur Makoto à régler tout ça avec un peu de magie préparée à l'avance, preuve qu'elle connaît bien son aînée ! Mais la jolie sorcière à la peau brune n'est bien sûr pas la seule à animer les pages, loin de là. Ici, une petite fête de sanctuaire aboutit sur un feu d'artifice agréable et sur des retrouvailles avec le "livreur d'été" dans un rôle inattendu. Là, le désir de Makoto de soigner les problèmes de dos du père de Nao lui font découvrir les conséquences de sa manière de faire pousser une mandragore, pour un résultat donnant naissance à trois petits êtres très rigolos et aux bonnes frimousses. Sans oublier l'irruption, dans le dernier chapitre, d'une journaliste qui aimerait enquêter sur les étranges événements survenus récemment dans le coin, mais qu risque de vite se confronter, de façon amusantes, à certains déboires... Dans tout ça, Ishizuka allie toujours bien la tranche de vie paisible ou drôle à sa pointe de fantastique, qui reste habilement incorporée à la vie de tous les jours de Makoto et des autres. L'ambiance estivale, au gré d'événements comme la fête du sanctuaire, est bien retranscrite. Et me^me si certains visages comme Kei sont plus en retrait, globalement Ishizuka continue de bien exploiter sa galerie de visages attachants, y compris la petite Chinatsu que l'on n'a pas encore évoquée. Enfin, Ishizuka soigne toujours autant ses décors extérieurs comme intérieurs, qui sentent bon la province japonaise et qui restent joliment mis en avant via différents angles de vue.
L'été bat désormais son plein, et c'est la saison qu'Akane a choisie pour essayer de trouver un remède aux transformations canines de son amie Inukai. En Chine, elle parvient à trouver une sorcière spécialisée dans les potions antimagie, mais la recette qu'il faudrait pour Inukai est très contraignante, à la fois longue à préparer et coûteuse car les deux ingrédients sont des raretés difficiles à dénicher: une carotte de glace de l'Antarctique d'au moins 10kg dont l'ancienneté fait qu'elle est accessible seulement pour les scientifiques, et une fleur rarissime ne poussant que dans un recoin de la France, plus précisément au fin fond de la Dordogne (si si !). Akané saura-t-elle réunir rapidement ces ingrédients essentiels, qui plus est sans provoquer de catastrophe ? Les récits mettant en avant la grande soeur de Makoto sont souvent délicieux, tant on sait que le caractère d'Akané fait qu'elle est capable de tout, de choses excellentes ou plus embêtantes qui peuvent parfois mettre à mal son entourage. Ici, son passage an Antarctique lui vaut d'exploiter avec malice une vieille connaissance, tandis qu'en Dordogne elle est à deux doigts de déclencher une catastrophe dès lors que son manque de rigueur la plonge dans une situation pour le moins périlleuse. Une chose est pourtant sûre: sa volonté, sa détermination à amener un remède à son amie Inukai... mais une fois ce remède en main, qu'en fera la femme-chienne, au vu de la réaction de son jeune neveu ? La réponse est à la fois tendre et amusante.
Il y a évidemment d'autres moments où Akane vient animer les pages avec ses affres dans ce tome, surtout quand son penchant pour l'alcool et pour la fête reprend le dessus pendant la conception d'un char pour la future parade, obligeant sa petite soeur Makoto à régler tout ça avec un peu de magie préparée à l'avance, preuve qu'elle connaît bien son aînée ! Mais la jolie sorcière à la peau brune n'est bien sûr pas la seule à animer les pages, loin de là. Ici, une petite fête de sanctuaire aboutit sur un feu d'artifice agréable et sur des retrouvailles avec le "livreur d'été" dans un rôle inattendu. Là, le désir de Makoto de soigner les problèmes de dos du père de Nao lui font découvrir les conséquences de sa manière de faire pousser une mandragore, pour un résultat donnant naissance à trois petits êtres très rigolos et aux bonnes frimousses. Sans oublier l'irruption, dans le dernier chapitre, d'une journaliste qui aimerait enquêter sur les étranges événements survenus récemment dans le coin, mais qu risque de vite se confronter, de façon amusantes, à certains déboires... Dans tout ça, Ishizuka allie toujours bien la tranche de vie paisible ou drôle à sa pointe de fantastique, qui reste habilement incorporée à la vie de tous les jours de Makoto et des autres. L'ambiance estivale, au gré d'événements comme la fête du sanctuaire, est bien retranscrite. Et me^me si certains visages comme Kei sont plus en retrait, globalement Ishizuka continue de bien exploiter sa galerie de visages attachants, y compris la petite Chinatsu que l'on n'a pas encore évoquée. Enfin, Ishizuka soigne toujours autant ses décors extérieurs comme intérieurs, qui sentent bon la province japonaise et qui restent joliment mis en avant via différents angles de vue.
Retrouver Flying Witch, dont la parution est désormais plus lente, est donc un plaisir. Le récit "fil rouge" n'avance pas spécialement (comme souvent), mais l'ambiance faite de tranche de vie, de magie et d'humour fonctionne toujours aussi bien, faisant de la lecture un bon rafraîchissement.
11/10/2023 