Flat out Vol.3 - Actualité manga

Flat out Vol.3 : Critiques

Flat out

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 22 Décembre 2014

Le premier rallye du Japon se poursuit, et les nouveaux amortisseurs obtenus par Ryûya auprès de leur mystérieuse bienfaitrice semblent faire des merveilles. Notre héros rivalise facilement avec Alen, s'attire déjà de nombreux fans... mais cela sera-t-il suffisant ? Son Impreza semble peiner à tenir le coup avec de tels amortisseurs, et le couperet finit par tomber quand la voiture lâche prise de façon spectaculaire. Pour Ryûya, le rallye du Japon se finit de façon prématurée... mais rien n'est fini pour autant. Après la brève démonstration de ses prouesses, le coach et la jolie blonde sont décidés à soutenir le jeune pilote, et après avoir trouvé des sponsors, une nouvelle chance lui est offerte : celle-ci se trouve en Australie, pour le dernier rallye de WRC de la saison, mais aussi le plus difficile. S'il se classe dans les sommets de la course, Ryûya pourra concourir pour la première fois à la saison suivante de PWRC...

Le grand final de Flat out se joue donc en Australie, pour le plus difficile de tous les rallyes, avec ses routes étroites et rapides, ses petits cailloux empêchant parfois les accélérations ou donnant l'impression de rouler sur de l'eau, et ses pièges naturels comme les kangourous ou la pluie. Le type de course où même les meilleurs peuvent tomber, où l'expérience est censée être un atout de taille, mais où l'issue reste imprévisible jusqu'au bout. Sur ce terrain, Ryûya retrouvera Alen, mais pas seulement, puisque d'autres prétendants au titre mondial sont aussi là : Patrick, Sullivan, Bryan, Guy...

On le devine d'emblée, ces autres prétendants ne seront qu'un moyen pour l'auteur d'accentuer la tension de son récit, et de ce fait ils ne sont pas spécialement développés, mais ils restent néanmoins très bien campés tant ils apportent leur lot de rebondissements jusqu'à la fin. Entre le prétentieux Patrick, les concurrents Sullivan et Bryan qui sont dans la même équipe, ou les petites piques entre Bryan et Guy, les caractères sont là et dynamisent le récit, d'autant que Keiichiro Shinmura ne profite aussi pour présenter certaines stratégies d'équipe un peu cruelles (Bryan sommé de se sacrifier pour permettre à Sullivan de rester sur le podium...).

C'est au milieu de ces concurrents que vont devoir s'affronter Ryûya et Alen... Avec tous ces prétendants, le leader et le petit nouveau ont-ils une chance de vraiment terminer leur opposition entamée au Japon ? Pour que la réponse soit positive, notre héros va devoir tout donner sur les routes australiennes dont les nombreux pièges sont très bien utilisés par l'auteur. On l'a déjà dit, le rallye d'Australie se présente comme le plus imprévisible de tous tant il regorge de pièges, et cela rend réellement la course prenante jusqu'au bout, car on n'y est jamais à l'abri d'un retournement de situation. Le classement change sans cesse, prendre en compte les spécificités de ces routes est un calvaire, encore plus par temps de pluie où ça devient quasiment impraticable... Dans ces conditions, pour faire face à l'expérience de ses adversaires, Ryûya devra aussi apprendre à ruser, et compter sur ses soutiens : le coach et la jolie blonde qui dévoilent enfin leurs ambitions, bien sûr, mais aussi et surtout le plus proche allié de notre héros, son copilote Kôichi, enfin un peu mis à l'honneur ! Voir les personnages secondaires se dévoiler ainsi, c'est également un pus appréciable dans une série courte de ce type.

Avec tout ça, inutile de dire que le récit est très rythmé jusque dans ses dernières pages, et qu'on ne s'ennuie pas une seule seconde. La lecture, addictive, se suit avec plaisir jusqu'au bout, à tel point qu'on regrette que ce soit déjà la fin. Une fin qui, comme on s'y attendait, marque surtout le début de tout. Mais pas de frustration pour autant : une boucle est bouclée.

Pour les amateurs de récits automobiles ou tout simplement de divertissements rythmés, Flat out est une courte série rudement efficace et servie dans une édition honnête, où l'on regrettera juste l'absence de traduction pour les onomatopées.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs