Fairy Tail - 100 Years Quest Vol.12 : Critiques

Nos héros pénètrent dans un labyrinthe pour retrouver et stopper Serenne, mais à l'intérieur de ce labyrinthe mouvant, ils vont devoir affronter les membres de Diabolos, eux aussi de redoutables chasseurs de Dragons...
Alors que les affrontements se succèdent, un invité inattendu va faire une intervention remarquée et va bousculer tous les plans de Serenne...

La série continue son petit bonhomme de chemin, toujours plus fidèle au titre original, reproduisant ses plus grandes qualités, mais également, et ici cela va poser problème, ses défauts les plus navrants!

Clairement on distingue deux parties dans ce tome, et heureusement que la plus pertinente et la plus intéressante est la deuxième, cela va permettre de rester sur une note positive, car la première partie est clairement assez lourde et bien peu intéressante à suivre!
Dans cette première partie on va poursuivre la succession d'affrontements opposants les deux guildes, jusque là tout va bien, à ceci près que cette fois seules seront opposées des personnages féminins...je vous laisse deviner ce que cela sous entend pour un titre comme Fairy Tail: du fan service de bas étage n'apportant rien d'intéressant, pas même pour les plus pervers des lecteurs. Et s'il n'y avait que ça, cela ne serait pas dramatique en soi, le véritable problème vient surtout du fait que les combats sont brouillons et assez peu claires, on ne comprends pas vraiment les techniques utilisées par les personnages et leurs effets...

Bref une première phase loin d'être passionnante, malgré un combat opposant Natsu et Suzuka qui relève le niveau...
Mais c'est justement à partir de ce combat que va débuter la deuxième partie du tome qui verra l'intervention d'un nouveau personnage qui entre dans la danse et qui va redistribuer les cartes de tous les joueurs, Fairy Tail, Diabolos mais aussi Serenne! Et à partir de là cette phase va entrer dans une autre dimension, on assiste à des affrontements d'une toute autre ampleur, laissant les autres personnages de coté, on assiste au réveil du dernier Dragon Divin qui possède une design remarquable tant dans sa forme humaine que dans sa forme bestiale...bref une deuxième partie qui nous ferait presque oublier la lourdeur de la première!

Le problème étant que lorsqu'on critique un volume, on est bien obligé de le prendre dans son ensemble, et aussi stimulant que soit la deuxième partie, elle ne constitue qu'une petite partie du volume...il faut passer par des chapitres assez pénibles pour en arriver là...et cela contribue pas mal à diminuer le plaisir de lecture!