Fairy Cube Vol.2 : Critiques

« Tu as ouvert la porte de mon univers. Tu es partie pour me protéger. Je te promets de te récupérer à ma façon. »


Ian Hasumi est mort, poignardé par son père. Son double maléfique, Tokagé, en a alors profité pour voler son corps et sa vie. Grâce à l’aide de la fée Ainsel et du mystérieux Kaito, il parvient à investir le corps d’Eliah, un petit garçon, et à revenir sur terre. Son combat ne fait alors que commencer, il lui faudra sauver sa petite amie et son père des griffes de Tokagé, mais aussi reprendre sa place et déjouer les sombres dessins de son alter ego. Plus facile à dire qu’à faire quand on est dans le corps d’un petit garçon de 8 ans.

Ce tome passe tranquillement à la lecture : pas beaucoup de suspens et, malgré quelques bons moments, rien de bien inoubliable. On en apprend un peu plus sur la vie de Tokagé et de Kaito, on les comprend enfin un peu plus, et on arrive même à compatir au sort de ce pauvre alter ego abandonné … C’est donc le tome de la progression pour les personnages : Line apparaît enfin plus importante dans la trilogie, mais rien à faire, on s’y attache difficilement ! Elle fait un peu trop « banale » dans un monde où l’on est habitués à « l’exceptionnel » avec Kaori Yuki … Si le développement des caractères et des destins de chacun est un point très apprécié dans ce volume, le dépaysement d’un monde parallèle ne suffit pas totalement à effacer l’aspect du shojo plus « classique » qui transparaît clairement en toile de fond. Pourtant j’accorde un petit plus à Lise (la tata :p) et Shira : deux personnages réellement intéressants dans un scénario un peu trouble.

Niveau graphisme, ce tome est parfois décevant : la mangaka a pour habitude, et on le sait, de jouer sur le complexe ombre/lumière pour donner vie à ses trames, mais ce volume 2 en est truffé : Certaines scènes ne jurent plus que par le noir, donnant parfois aux protagonistes de Fairy Cube une expression exagérée qui en devient moins percutante. Pourtant, si l’on oublie la déception minime que ce nouvel ouvrage de Yuki nous apporte, cela reste une assez bonne recherche, notamment en ce qui concerne l’imaginaire.

NiDNiM