Etranger du Zéphyr (l') Vol.3 - Actualité manga
Etranger du Zéphyr (l') Vol.3 - Manga

Etranger du Zéphyr (l') Vol.3 : Critiques

Harukaze no Etranger

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 25 Avril 2019

Le quotidien de Shun et Mio à Hokkaidô, dans la demeure familiale de Shun, se poursuit, et n'est pas toujours de tout repos ! Ainsi, les deux jeunes hommes ne sont pas au bout de leurs surprises en se rendant à la journée portes ouvertes de l'école primaire de Fumi: tandis que Mio assiste à une querelle du petit garçon avec Chiho, Shun, lui, ne sait plus où se mettre en recroisant la route du garçon qu'il redoutait le plus de revoir: Wada, un ancien camarade de classe pour qui il avait des sentiments à l'époque. Une situation d'autant plus étonnante et délicate que Mio sympathise très vite avec Wada, et que ce dernier s'avère être le père adoptif de la petite Chiho...

Dès le début du volume, Kii Kanna continue de jouer gentiment, sans trop les approfondir mais en les évoquant tout de même, sur des sujets délicats autour du regard qui est posé sur notre couple vedette. Ainsi, tandis que Wada se révélera intéressant dans sa manière de considérer normalement Shun, la petite Chiho, elle, continue de faire des remarques un peu difficiles, que ce soit envers Mio qu'elle trouve toujours aussi bizarre, ou envers Fumi lui-même... Sur ce dernier point, la mangaka aborde vaguement le concept de famille, entre une Chiho ayant elle-même une famille recomposée, et le côté "pièces rapportées" de Fumi ou de Mio chez les Hashimoto... mais cela les empêche-t-il de se sentir comme une vraie famille ?

L'autrice ne fait qu'esquisser ces sujets afin de conserver avant tout une tranche de vie légère et tendre, et le résultat reste plaisant, d'autant plus que les notes d'humour ne sont jamais très loin, que Wada s'installe assez bien dans la série, et que les différentes interactions entre les personnages sont toujours aussi vives et parfois assez conviviales. Surtout dans la dernière partie du tome, d'ailleurs, où Shun se confronte à un autre problème lié cette fois-ci à son statut d'écrivain: une célébrité grandissante. Le jeune littéraire n'étant pas du genre à se montrer, il fuit les médias venus l'interroger, d'autant plus que ceux-ci semblent plus vouloir lui parle de sa jeunesse ou de son homosexualité que de son roman en lui-même... Alors quitte à se retrouver avec ce genre de choses sur les bras, autant offrir aux journalistes un article ne manquant pas de piquant !

Portée par un dessin toujours aussi et adorable, la tranche de vie de Kii Kanna reste donc sympathique à suivre, d'autant plus que la fin du tome nous fait avancer dans le temps, en laissant une très bonne attente pour la suite.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.25 20
Note de la rédaction