Emma - Kurokawa Vol.7 : Critiques

Un volume un peu plus épais que les précédents (270 pages !), et pour cause : il clôt l’histoire principale du manga !

Jusqu’au bout, cette histoire aura été passionnante, même si j’ai trouvé ce septième un peu en dessous des précédents. En effet, l’affaire de l’enlèvement d’Emma est résolue beaucoup trop rapidement et facilement pour être crédible. Il s’agit sans doute d’une volonté de Kaoru Mori de ne pas étendre son manga trop longtemps en dehors de l’Angleterre victorienne qui la passionne tant, mais au final, on ne peut qu’être un tout petit peu déçu car on pouvait s’attendre à un peu plus de suspense. Par la suite, tout en réglant quelques derniers détails, la mangaka prend le temps de s’attarder un peu sur tous les principaux personnages que l’on a pu croiser durant la série, d’Eleanor à Hakim en passant par Tasha. Et c’est un véritable plaisir de retrouver tous ces personnages, même si on a un peu l’impression que Kaoru Mori ne sait pas trop quand mettre un point final à son histoire. Mais qu’importe, car les petits défauts de ce dernier tome n’ont finalement que très peu de répercussions sur le plaisir de lecture qui, lui, reste bel et bien présent jusqu’au bout.
Les dessins sont, comme toujours, magnifiques. Le trait est toujours aussi fin et élégant, les décors et les costumes regorgent de détails, les personnages sont expressifs, et Kaoru Mori nous offre à nouveau quelques scènes théâtrales particulièrement intenses et riches en émotions, comme la course-poursuite dans les buissons, les premières pages du chapitre 51, ou tout simplement les dernières pages du tome, où le sourire réservé d’Emma ne manquera de rester longtemps dans ma mémoire.

L’histoire principale d’Emma s’achève donc avec ce septième volume, et une seule phrase s’impose pour moi : merci, Kaoru Mori, de nous avoir offert ce petit bijou, et rendez-vous dans les tomes suivants pour des histoires supplémentaires qui, espérons-le, seront aussi excellentes.