Dna² Vol.4 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 12 Mars 2012

Après la terrible fin de l’affrontement entre Ryuji et Junta qui s’est achevé de manière assez tragique, notre héros s’est décidé à dire toute la vérité concernant l’affaire à la fille qui était au centre de tous ses événements : Tomoko. Mais Junta n’est pas le seul à révéler la vérité à une personne, en effet, Karin se met aussi à expliquer l’affaire à Aoi, et lui demande ainsi de veiller sur notre héros. Mais est ce que cela convient-il vraiment à Karin ?

Après un volume précédent fort axé sur les combats, voilà que dans ce tome-ci, l’intrigue ou plutôt les intrigues amoureuses reprennent le pas sur l’histoire de la série. Ainsi la bataille pour décrocher le cœur, notamment de Junta, est ouverte. Cependant qui dit retour de l’amour, surtout avec Masakazu Katsura, dit retour des petites culottes et autres scènes toutes aussi coquines (tout en restant modéré bien sûr), mais aussi rivalité, jalousie, etc. Cette remise en avant de la romance, d’une certaine façon logique, pourra décevoir, ou au contraire plaire, même si on ressent clairement que la tension a nettement diminué depuis la fin du combat. Un changement un peu brutal qui fera apparaître un sentiment quelque peu étrange. Car passer d’une situation très tendue et sérieuse à une situation, toute à l’opposé, simple et cocasse, le lecteur se sentira pas mal dépaysé. Et ce dépaysement sera, selon les gens, positif ou négatif.

Ensuite très vite, l’auteur mettra en scène une intrigue autour de Kotomi, la meilleure amie d’Aoi, qui a développé des sentiments à l’encontre de Junta. Le hic, c’est que cette jeune fille souffre d’un mal qui rappelle non sans peine le mal qui habite notre cher héros. Et oui, quand Kotomi ressent des sentiments très intenses, elle ne peut s’empêcher de … produire un son par l’arrière… Rien que face à cela, on sera déjà stupéfait. Et la suite n’arrangera en rien la donne, au contraire, cela aura tendance à l’empirer. Puisqu’on va retrouver Junta s’occuper de la chère jeune fille, afin d’essayer de guérir son étrange (c’est le moins que l’on puisse dire) mal. C’est ainsi que le lecteur se retrouvera à suivre cette frasque digne des plus grandes mauvaises blagues. Et le mangaka dépeint cela avec tant de sérieux dans les émotions de ses personnages… Ce qui est encore plus désolant…

Jusqu’ici l’auteur avait réussi à nous servir une série étonnamment originale, et qui mêlait savamment les codes de différents genres tels que le nekketsu, la comédie, la romance, etc. Toutefois ici, l’équilibre si fragile s’est disloqué comme un château de cartes. On assiste à une véritable débâcle de situations cocasses ridicules et inutiles, avec des sentiments qui veulent transparaître tellement sérieusement que le rendu en devient encore plus pitoyable. Il n’y a qu’une chose à dire : quelle tristesse. La série avait commencé de si belle manière, pourquoi gâcher un si beau travail comme cela ? Et surtout pourquoi maintenant ? Cependant on aura beau se plaindre, le mal est ainsi fait !

En conclusion, c’est avec grande amertume qu’il faut arriver à la constatation que ce volet est un véritable échec ; un raté tout ce qui a de plus mauvais goût. On part donc déjà sceptique pour le cinquième et dernier opus de la saga…


titali


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
9 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs