Dna² Vol.3 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 17 Février 2012

Karin est partie pour dissuader Ryuji de continuer à se battre, mais en vain. Ryuji a bien l’intention d’engager les hostilités face à Junta, quitte à utiliser les pires stratagèmes qu’ils soient.

Digne d’un shonen de baston, le tome débute en grande pompe, où tout se précipite, et personne ne sera épargné par le spectacle qui s’annonce (palpitant pour nous), c'est-à-dire le grand affrontement entre Ryuji, le copieur d’ADN, et Junta alias le mega playboy. Même si cela débute de manière un peu surréaliste, il faut avouer que Masakazu Katsura réussit brillamment à captiver le lecteur en deux temps trois mouvements dans l’intrigue et l’affrontement qui se mettent en place. A chaque page tournée, la tension monte d’un cran, et ce même lorsque l’affrontement commence.

Sans tomber dans l’excès, le ridicule et la surenchère, l’auteur nous propose un combat mortel, digne d’un combat de Dragon Ball, qui prend une bonne partie du volume, tout en restant fidèle à l’univers de la série. Comme dans les tomes précédents, le mangaka diversifie les codes du genre, en ne perdant pas son humour, même dans les situations remplies d’enjeux, tout en restant un minimum sérieux, pour éviter ainsi de tomber dans la parodie ; romance, harem, super pouvoir sont également de la partie. Mais l’opus se révèle surtout être sous le signe de la baston, ce qu’on avait déjà remarqué un peu plus haut. L’auteur ne cache pas du tout le fait que le combat s’inspire pas mal de Dragon Ball, tout comme les précédents volets. Attention, il faut en aucun cas s’attendre à une réplique type d’un combat à la Dragon Ball. Bien qu’il s’en inspire (dans les looks, les techniques, les transformations, …), Masakazu Katsura nous offre un affrontement tout à fait unique, car ce n’est pas dans la série d’Akira Toriyama qu’on entendra parler de mega playboy, de copieur D’ADN, et de toutes ses révélations a.d.n.istiques. De plus, le combat dure assez longtemps, sans nous ennuyer une seule fois et en ne tournant pas autour du pot, donc on est épargné du combat sans fin que l’on retrouvait hélas souvent dans Dragon Ball.

Du côté de l’édition, je déplore encore une fois un papier dur, ce qui est une vraie plaie à la lecture. Autant dire que c’était la période où Tonkam (vers 2006) nous proposait un papier fort calamiteux, entre des pages qui se craquelaient facilement (à cause de leur caractéristique dure) et/ou avec de potentielles feuilles volantes. Même si ce n’est plus trop le cas des éditions d’aujourd’hui, mais bon, quand on acquiert des tomes de Tonkam qui ont été dans ces eaux là, ce n’est pas fort agréable à constater.

En conclusion, outre l’originalité certaine de la série dont j’avais déjà explicité dans les précédents chroniques, Masakazu Katsura nous offre l’un des tomes les plus palpitants et haletants, dans un combat dantesque qui ne manque pas d’originalité et de suspense, où l’auteur nous révèle tout son talent graphique. Amateur d’originalité, de suspense et de baston, cette série est faite pour vous !


titali


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs