Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 14 Octobre 2020
Dans le quartier des plaisirs, une lutte sans merci oppose Uzui, Tanjirô, Zennitsu et Inosuke à Daki, la 6e Lune Supérieure des démons. Mais lorsque le Pilier du son parvient à lui trancher la tête, un autre démon sort de son corps : Son frère, Gytaro. Ensemble, ils forment la véritable 6e Lune Supérieure, aussi le combat redouble en intensité. Seulement, les pourfendeurs sont peu à peu acculés, et rien ne s'arrange du côté d'Uzui qui est à chaque fois davantage gagné par le poison...
L'arc du quartier des plaisir s'est montré particulièrement prenant depuis ses débuts, et l'amorce du combat final a permis au récit de redoubler en intensité. Avec ce 11e volume, Koyoharu Gotôge met un terme à cette partie de l'histoire, et dirige ainsi un climax d'arc qui dure jusqu'à la dernière page de cet opus.
Alors, certains pourront penser que l'affrontement s'éternise puisque celui-ci semble déjà atteindre son apogée quand on ouvre le tome. Pourtant, le mangaka réserve pas mal de surprises et bon nombre de rebondissements qui vont permettre au rythme de rester fort jusqu'au dénouement de la bataille. Mais si l'ensemble peut effectivement apparaître longuet, on apprécie grandement que chacun ait droit à son petit moment de gloire dans ce combat intense contre Daki et Gyutaro. Il n'est pas donc question de mettre seulement Uzui et Tanjirô à l'honneur, et il était effectivement temps de donner un peu plus de gloire à Inosuke et Zennitsu. De ce côté-là, le tome est réellement bien amené, sans compter que chaque action héroïque procure son effet sur le lecteur. Pas de simples figurants ici, chacun est efficacement mis à contribution.
Et il n'en faut finalement pas plus pour proposer un tome qui nous tient en haleine jusqu'au bout, ce même si l'auteur fait preuve d'un classicisme qui lui est propre. Les habitués de la formule Demon Slayer verront donc bien le final arriver, à base d'un final en apothéose et d'une conclusion qui ne se contente pas d'évincer les deux ennemis, mais cherche à les développer via l'habituel flashback. C'est maintenant une coutume dans la série qui entretient toujours son drame, mais on apprécie toujours la dualité entre un Tanjirô pur et altruiste mais néanmoins contraint de mener ses adversaires au trépas. C'est simple mais toujours assez efficace, tandis qu'on apprécie les facettes d'humanité plantés en ces ennemis démoniaques.
Dans son ensemble, l'arc du quartier des plaisirs se sera donc montré classique mais rondement mené, ne laissant jamais le temps au lecteur de s'ennuyer, et ayant multiplié les moments forts au court de la grande bataille finale. Cerise sur le gâteau, la finalité de ce onzième tome promet quelques chamboulements dans la série, puisqu'un cap a été atteint du côté des pourfendeur, celui-ci étant montré dans une certaine adrénaline sur les dernières pages. On se demande alors ce que le prochain arc nous réserve, aussi on attendra le douzième volet avec une certaine hâte.
L'arc du quartier des plaisir s'est montré particulièrement prenant depuis ses débuts, et l'amorce du combat final a permis au récit de redoubler en intensité. Avec ce 11e volume, Koyoharu Gotôge met un terme à cette partie de l'histoire, et dirige ainsi un climax d'arc qui dure jusqu'à la dernière page de cet opus.
Alors, certains pourront penser que l'affrontement s'éternise puisque celui-ci semble déjà atteindre son apogée quand on ouvre le tome. Pourtant, le mangaka réserve pas mal de surprises et bon nombre de rebondissements qui vont permettre au rythme de rester fort jusqu'au dénouement de la bataille. Mais si l'ensemble peut effectivement apparaître longuet, on apprécie grandement que chacun ait droit à son petit moment de gloire dans ce combat intense contre Daki et Gyutaro. Il n'est pas donc question de mettre seulement Uzui et Tanjirô à l'honneur, et il était effectivement temps de donner un peu plus de gloire à Inosuke et Zennitsu. De ce côté-là, le tome est réellement bien amené, sans compter que chaque action héroïque procure son effet sur le lecteur. Pas de simples figurants ici, chacun est efficacement mis à contribution.
Et il n'en faut finalement pas plus pour proposer un tome qui nous tient en haleine jusqu'au bout, ce même si l'auteur fait preuve d'un classicisme qui lui est propre. Les habitués de la formule Demon Slayer verront donc bien le final arriver, à base d'un final en apothéose et d'une conclusion qui ne se contente pas d'évincer les deux ennemis, mais cherche à les développer via l'habituel flashback. C'est maintenant une coutume dans la série qui entretient toujours son drame, mais on apprécie toujours la dualité entre un Tanjirô pur et altruiste mais néanmoins contraint de mener ses adversaires au trépas. C'est simple mais toujours assez efficace, tandis qu'on apprécie les facettes d'humanité plantés en ces ennemis démoniaques.
Dans son ensemble, l'arc du quartier des plaisirs se sera donc montré classique mais rondement mené, ne laissant jamais le temps au lecteur de s'ennuyer, et ayant multiplié les moments forts au court de la grande bataille finale. Cerise sur le gâteau, la finalité de ce onzième tome promet quelques chamboulements dans la série, puisqu'un cap a été atteint du côté des pourfendeur, celui-ci étant montré dans une certaine adrénaline sur les dernières pages. On se demande alors ce que le prochain arc nous réserve, aussi on attendra le douzième volet avec une certaine hâte.