Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 02 Avril 2021
"Ciel bleu, neige, sommets immaculés. Et au loin, de vieilles fermes abandonnées. Moi, au chaud, dans ma voiture. Et c'est tout. Rien d'autre aux alentours..."
C'est par ces mots que démarre le tome 4 de l'excellente série d'Aki Irie. Des mots qui, une nouvelle fois, cristallisent assez bien certains des charmes des contrées islandaises parcourues par Kei et les autres. Landes battues par le vent, paysages rocheux, lieux spécifiques bien connus comme le Lakagigar... dans sa peinture des lieux, on sent la mangaka toujours aussi amoureuse de ce pays, tant elle sait nous en faire ressentir les spécificités, la nature difficile, le vent, le sol sauvage... Mais ici, il n'y a décidément pas que l'Islande en elle-même qui a du charme: Lilja captive toujours autant, elle aussi. Et ça, même Kei pourra encore le constater, de façons bien différentes, que ce soit lors d'un jogging qui va tourner bizarrement (et flatter l'oeil), ou pendant un moment de fièvre où la jeune fille sera apaisante à souhait. Enfin, globalement, ici Aki Irie se fait surtout un peu plaisir, comme elle le faisait dans le Monde de Ran par moments, en dessinant avec grâce et élégance la beauté de son héroïne, tandis qu'à côté elle joue avec une pointe d'humour sur le côté balourd de Kei.
Mais bien sûr, le volume ne se limite pas à ça, et par différents aspects l'énigme Michitaka reste au coeur du scénario.
D'un côté, le détective poursuit son enquête sur le jeune garçon, dont il ne semble désormais plus faire aucun doute qu'il est un meurtrier ayant peut-être déjà tué de nombreuses victimes. Et à travers cette enquête, on a l'occasion d'apprendre quelques petites choses de plus sur Michitaka, son passé, son rapport avec sa mère et son frère... avec, à la clé, quelques donnes qui font froid dans le dos, notamment sur l'identité de la possible première victime du garçon.
Et d'un autre côté, Kei poursuit évidemment sa mission en compagnie de Sigrun, à savoir retrouver la fugitive Freyja, si tant elle qu'elle ne soit pas déjà morte dans sa fuite du garçon qui l'effraie tant... Et à l'arrivée, bien des questions se posent forcément pour Kei. Quel est ce squat où il a le sentiment d'être déjà venu avant ? Peut-il vraiment croire que son frère est un meurtrier ?
Il y a alors, parallèlement aux superbes mises en valeur du pays, toujours une part une part très sombre et mystérieuse... Et les réponses risquent de se faire encore attendre, au vu de ce qui arrive à Michitaka ici. En attendant, Aki Irie poursuit tranquillement son récit sans changer son efficace recette, pour un résultat toujours aussi séduisant.
C'est par ces mots que démarre le tome 4 de l'excellente série d'Aki Irie. Des mots qui, une nouvelle fois, cristallisent assez bien certains des charmes des contrées islandaises parcourues par Kei et les autres. Landes battues par le vent, paysages rocheux, lieux spécifiques bien connus comme le Lakagigar... dans sa peinture des lieux, on sent la mangaka toujours aussi amoureuse de ce pays, tant elle sait nous en faire ressentir les spécificités, la nature difficile, le vent, le sol sauvage... Mais ici, il n'y a décidément pas que l'Islande en elle-même qui a du charme: Lilja captive toujours autant, elle aussi. Et ça, même Kei pourra encore le constater, de façons bien différentes, que ce soit lors d'un jogging qui va tourner bizarrement (et flatter l'oeil), ou pendant un moment de fièvre où la jeune fille sera apaisante à souhait. Enfin, globalement, ici Aki Irie se fait surtout un peu plaisir, comme elle le faisait dans le Monde de Ran par moments, en dessinant avec grâce et élégance la beauté de son héroïne, tandis qu'à côté elle joue avec une pointe d'humour sur le côté balourd de Kei.
Mais bien sûr, le volume ne se limite pas à ça, et par différents aspects l'énigme Michitaka reste au coeur du scénario.
D'un côté, le détective poursuit son enquête sur le jeune garçon, dont il ne semble désormais plus faire aucun doute qu'il est un meurtrier ayant peut-être déjà tué de nombreuses victimes. Et à travers cette enquête, on a l'occasion d'apprendre quelques petites choses de plus sur Michitaka, son passé, son rapport avec sa mère et son frère... avec, à la clé, quelques donnes qui font froid dans le dos, notamment sur l'identité de la possible première victime du garçon.
Et d'un autre côté, Kei poursuit évidemment sa mission en compagnie de Sigrun, à savoir retrouver la fugitive Freyja, si tant elle qu'elle ne soit pas déjà morte dans sa fuite du garçon qui l'effraie tant... Et à l'arrivée, bien des questions se posent forcément pour Kei. Quel est ce squat où il a le sentiment d'être déjà venu avant ? Peut-il vraiment croire que son frère est un meurtrier ?
Il y a alors, parallèlement aux superbes mises en valeur du pays, toujours une part une part très sombre et mystérieuse... Et les réponses risquent de se faire encore attendre, au vu de ce qui arrive à Michitaka ici. En attendant, Aki Irie poursuit tranquillement son récit sans changer son efficace recette, pour un résultat toujours aussi séduisant.