Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 17 Décembre 2020
C'est avec nombre de souvenirs impérissables que Kiyoshi, l'ami de Kei, quitte l'Islande pour retourner au Japon, toutefois avec la ferme intention de revenir un jour rendre visite à notre héros et continuer de découvrir ce pays ne ressemblant à aucun autre. Mais à présent, pas question pour Kei de se reposer: pour aller voir son frère Michitaka, il lui faut de l'argent, et c'est bien pour ça qu'il accepte une nouvelle mission: retrouver Jon, un jeune fugueur de 15 ans parti en laissant derrière lui une famille très inquiète, sans la moindre explication.
Le volume démarre donc assez vite par cette petite mission où Kei va pouvoir se faire un plaisir d'exploiter son don de communication avec les objets, afin de retrouver au plus vite le fameux Jon au coeur de la ville. L'affaire est a priori assez classique et plutôt rapide, mais est suffisamment bien menée, surtout dans la mesure où elle est un peu un prétexte pour permettre d'évoquer et d'installer pas mal d'autres choses. Ainsi, Aki Irie a l'occasion d'évoquer le statut très avancé de l'Islande concernant l'acceptation et la place de l'homosexualité, tandis qu'en filigranes cette mission en appelle une autre qui, peu à peu, va prendre des proportions bien plus graves et personnelles pour notre héros ?
Car ici, la mangaka résout une affaire tout en en installant une autre. Pourquoi donc Kie a-t-il le sentiment bizarre d'avoir déjà pénétré le squat où Jon avait trouvé refuge ? Que va-t-il découvrir au bout de l'affaire où la jeune Sigrun, une copine de Jon, lui demande de retrouver la trace de son amie Freyja soudainement disparue après lui avoir laissé son portable ? Quelle surprenante vérité attend notre héros en répondant au fameux téléphone ? Irie joue bien son coup en ayant pris soin de distiller quelques indices assez inquiétants voire malsains, y compris autour d'un autre personnage en particulier: Michitaka. Car si le fameux frangin de notre héros commence enfin à prendre plus d'importance ici, ce n'est en aucun cas de façon bénéfique, tant ce que l'on entrevoit toujours plus de lui, au fil des pages, suscite un malaise qui va crescendo. De quoi susciter pas mal d'attentes pour la suite...
Le récit est rondement mené, et Aki Irie séduit toujours autant dans sa patte visuelle léchée, autant pour ses personnages que pour ses paysages islandais, que ceux-ci soient urbains ou surtout plu naturels, sauvages et amples. Mais une fois le volume refermé, c'est bien le cas du frère de Kei qui suscite le plus d'attentes... et d'inquiétudes. De manière assez étonnante, Dans le sens du vent - Nord, Nord-Ouest s'assombrit pas mal, et nous donne irrémédiablement envie de voir au plus vite de quoi la suite sera faite.
Le volume démarre donc assez vite par cette petite mission où Kei va pouvoir se faire un plaisir d'exploiter son don de communication avec les objets, afin de retrouver au plus vite le fameux Jon au coeur de la ville. L'affaire est a priori assez classique et plutôt rapide, mais est suffisamment bien menée, surtout dans la mesure où elle est un peu un prétexte pour permettre d'évoquer et d'installer pas mal d'autres choses. Ainsi, Aki Irie a l'occasion d'évoquer le statut très avancé de l'Islande concernant l'acceptation et la place de l'homosexualité, tandis qu'en filigranes cette mission en appelle une autre qui, peu à peu, va prendre des proportions bien plus graves et personnelles pour notre héros ?
Car ici, la mangaka résout une affaire tout en en installant une autre. Pourquoi donc Kie a-t-il le sentiment bizarre d'avoir déjà pénétré le squat où Jon avait trouvé refuge ? Que va-t-il découvrir au bout de l'affaire où la jeune Sigrun, une copine de Jon, lui demande de retrouver la trace de son amie Freyja soudainement disparue après lui avoir laissé son portable ? Quelle surprenante vérité attend notre héros en répondant au fameux téléphone ? Irie joue bien son coup en ayant pris soin de distiller quelques indices assez inquiétants voire malsains, y compris autour d'un autre personnage en particulier: Michitaka. Car si le fameux frangin de notre héros commence enfin à prendre plus d'importance ici, ce n'est en aucun cas de façon bénéfique, tant ce que l'on entrevoit toujours plus de lui, au fil des pages, suscite un malaise qui va crescendo. De quoi susciter pas mal d'attentes pour la suite...
Le récit est rondement mené, et Aki Irie séduit toujours autant dans sa patte visuelle léchée, autant pour ses personnages que pour ses paysages islandais, que ceux-ci soient urbains ou surtout plu naturels, sauvages et amples. Mais une fois le volume refermé, c'est bien le cas du frère de Kei qui suscite le plus d'attentes... et d'inquiétudes. De manière assez étonnante, Dans le sens du vent - Nord, Nord-Ouest s'assombrit pas mal, et nous donne irrémédiablement envie de voir au plus vite de quoi la suite sera faite.
27/12/2023 