Dance in the Vampire Bund - Scarlet order Vol.4 - Actualité manga
Dance in the Vampire Bund - Scarlet order Vol.4 - Manga

Dance in the Vampire Bund - Scarlet order Vol.4 : Critiques

Dance in the vampire bund Scarlett order

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 30 Mars 2017

Bien que courte, on ne peut pas dire que la série Scarlet Order, 2ème saison de Dance in the Vampire Bund, ait été gâtée lors de sa parution française. Pas forcément au niveau de son édition qui reste honnête (on y saluera notamment les 4 premières pages en couleurs), mais plutôt au niveau de son rythme de parution assez chaotique : tome 1 en novembre 2014, volume 2 en novembre 2015, tome 3 en février 2016, et donc 4ème et dernier opus en mars 2017, le tout alors que la série est bouclée au Japon depuis le printemps 2015. Mais ne boudons pas trop notre plaisir : au moins, on peut quand même découvrir en français la conclusion... si l'on peut appeler ça ainsi.

Nous avions laissé Mina alors qu'elle connaissait un étrange changement physiologique : au contact du morceau d'Akamitama, la voici devenant petit à petit humaine, avec ce que cela pourrait impliquer de danger pour elle. Mais la princesse des vampires reste bien décidée à découvrir toute la vérité sur ses origines, sur ce qu'est l'Akamitama, et sur les vampires de Sang-Pur.

Dès les premières pages, ce dernier volume s'annonce passionnant, notamment grâce au retour d'un charismatique personnage de la première saison. Puis la suite a le mérite de ne souffrir d'aucun temps mort, entre les nouvelles manigances de la fausse Mina, le besoin d'Akira et des autres de retrouver au plus vite Mina dans le Bund avant que le pire n'arrive, et surtout le flot d'informations où l'on ressent bien toute l'implication de Nozomu Tamaki. Entre ce qu'est l'Akamitama, les révélations sur la lignée des Sang-Pur (l'occasion pour l'auteur de surfer à nouveau sur un registre sulfureux), le rôle encore impactant de personnages-clés de la saison 1 comme Alphonse et Ronzenman, ou les possibles répercussions sur l'avenir commun d'Akira et Mina, le mangaka s'applique à relier les choses à la première grande partie de saga avec cohérence... mais surtout en tentant de limiter les dégâts. Car on le sent de plus en plus au fil de la lecture : au-delà du rythme soutenu, tout est surtout rushé, laissant deviner que l'auteur a dû boucler son récit plus vite que prévu.
Et malgré tout le désir de Tamaki de limiter au mieux la casse, bien des choses ne parviennent pas à satisfaire. Le rôle de Vera qui finalement passe vite à la trappe. Les manigances de la fausse Mina amenées avec des gros sabots, parfois à la limite de la cohérence (sans être incohérentes) et dont tous les tenants et aboutissants restent mal définis (ne serait-ce que concernant ce qu'elle veut faire de Yuki). Le rôle de l'homme masqué complètement expédié. Et, surtout, la toute fin, très abrupte et restant malgré tout trop ouverte.

Sans que le tome soit foncièrement mauvais, voilà donc une bien amère façon de terminer une saga qui fut souvent très prenante sur sa première partie, et à laquelle on n'a pas laissé la chance de décoller dans la deuxième. Malgré les efforts de Nozomu Tamaki pour limiter les dégâts, il est difficile de ne pas ressortir frustré, et il n'y a plus qu'à espérer secrètement que la saga Vampire Bund pourra un jour faire son retour, car elle mérite assurément meilleur sort.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
10 20
Note de la rédaction