Dance in the Vampire Bund Vol.10 - Actualité manga
Dance in the Vampire Bund Vol.10 - Manga

Dance in the Vampire Bund Vol.10 : Critiques

Dance in the Vampire Bund

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 01 Août 2012

L'attaque d'Ivanov s'est terminée avec l'élimination du Grand-Duc, mais la chef de Télomère en a profité pour usurper l'identité de Mina, désormais on ne sait où. Le sosie, qui a étudié Mina jusqu'au bout des ongles et a absorbé la moindre de ses caractéristiques, est parfait. Personne, pas même Akira, ne se doute de l'imposture, et la fausse Mina commence à mettre ses plans à exécution sans jamais éveiller les soupçons : aidée par un Alphonse énigmatique, elle entame un véritable travail de sape, séparant les différents protecteurs de la vraie reine et montant petit à petit les humains contre le Bund, tâche rendue encore plus aisée par la présence anormale de vampires dangereux sur le sol japonais...

Ce dixième volume met un nouvel arc en place, autour des agissements de la fausse Mina. Après la lutte contre Ivanov, hors de question pour Nozomu Tamaki de nous laisser souffler : ici, l'auteur exploite bien les éléments qu'il a précédemment mis en place, comme l'échappée des immigrés chinois, pour faire monter petit à petit un danger qui semble pour l'instant difficile à neutraliser, puisque nos héros sont séparés par la fausse princesse, et ne savent pas vraiment par où commencer pour endiguer les menaces. On appréciera beaucoup de voir nombre de personnages, comme Hama ou la conseillère Goto, revêtir un rôle plus important, tout comme on reste curieux, pendant tout le volume, de voir ce qu'il advient de la vraie Mina, et de voir ce que fomentent Rozenman et Li. Le grand mérite de l'auteur est de n'oublier aucun des pions qu'il a mis en place, chacun ayant ici son rôle à jouer, que ce soit dans les conflits d'intérêts, les oppositions politiques où l'action sur le terrain. Toutefois, on pourra regretter des dialogues qui peinent à bien faire ressortir les enjeux politiques autour de la conseillère Goto et du ministère qu'elle représente, et qui parviennent très difficilement à expliquer l'histoire pourtant primordiale du mot de passe de l'ordinateur de Yuki. La faute est-elle due directement à la version japonaise ou à la traduction française ?

On serait tenté de dire que la traduction n'est ici pas sans reproches, quand on voit certaines phrases traduites parfois aléatoirement, aux tournure bizarres, au point de se permettre des fautes de conjugaison dignes d'un primaire (p 116 : "alors que les renseignements du Bund n'aient flairé aucune info"... euh, pourquoi "n'aient", et pas "n'ont' ?). Notons également au détour d'une page une inversion de bulles, et il n'en faut pas plus pour nous refroidir un brin.

Plus que ces erreurs qui ne gâchent qu'en partie la lecture (mais la gâchent parfois bien), on reste un peu déçu par le rôle de Mina dans ce tome : bien qu'elle soit éloignée du bund, on suit son parcours, sa fuite des griffes de Rosenman grâce à un mystérieux personnage au sujet duquel on attend d'en savoir plus, puis son repos auprès d'une femme et de sa petite fille qui l'ont recueillie. Nozomu Tamaki aborde gentiment la relation de ce trio sans jamais vraiment en dégager grand chose, et en profite pour glisser avec Gabe un méchant basique et inutile car expédié en deux temps trois mouvements. Avec tout ça, on a un peu une impression de remplissage, et pendant ce temps, arrivé à la fin du tome, on constate que la situation de Mina n'a que peu évolué (un coup de fil de 2 secondes, une nouvelle rencontre dont on attend de voir si elle aura son importance... et ?).

Bref, si la situation de Mina dans ce tome fait du surplace, l'auteur se rattrape largement en mettant parfaitement en avant les différents enjeux pour les nombreux personnages. On attend impatiemment de voir sur quoi tout cela va aboutir, et de voir Akira se réveiller.


Koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs