Cyborg kuro-chan Vol.8 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 21 Avril 2010

Kuro-chan est entre la vie et la mort, suite à une dernière facétie qui a mal tourné. Alors que le docteur Gô et ses assistants tentent de le sauver, sous l'œil attendrissant de Nanachan, la conscience endormie du chat-cyborg replonge peu à peu dans son passé tumultueux... A l'époque, il se faisait appeler Kid, et vivait dans une décharge, au milieu d'une bande où règne la loi du plus fort.


A l'instar du cinquième volume, Naoki Yokouchi nous entraine ici sur une histoire plus longue qu'à l'accoutumée. Le retour sur le passé de son personnage central était sans doute un passage incontournable, qui le taraudait depuis un certain moment. Cependant, comment créer des histoires palpitantes à l'époque où Kuro, alias Kid, n'est qu'un simple minet sans pouvoirs ? L'auteur opte alors pour une humanisation des félidés, de manière évoluée, comme Matatabi qui peu se tenir sur ses deux pattes et tenir des objets, mais aussi plus implicitement, en créant une organisation presque mafieuse. Kid rentre en effet dans la bande de Gotchi, despote local, mais ne respecte jamais les règles, ce qui lui causera quelques ennuis.


Cependant, l'heure ne sera presque jamais aux réprimandes, car à trois reprise, la meute sera confrontée à de terribles évènements : des humains qui jouent à la chasse aux chats, des corbeaux tueurs qui en veulent à leur réserve de nourriture, et enfin, une bande rivale qui ne veut pas voir son territoire piétiné. Mais à force d'accumuler les massacres, l'auteur en oublie le moteur de son récit : l'humour ! En se prenant beaucoup trop au sérieux, le passage est mené avec un certain pathos. Paradoxalement, les amoureux des félins doivent donc passer outre ce tome pour éviter de voir des chatons décapités, des yeux énuclées et de saillies de sang à profusion. De la violence pour de la violence, et l'émotion tombe complètement à plat.


La fin du volume amorce un retour dans le présent en introduisant un nouveau personnage, Tchieko. Cette petite fille, vouant une haine féroce à Kurochan, se trouve dôtée de dons télékinétiques exceptionnels. Les explosions en masses reprennent le dessus, et l'humour fait son grand retour après un flashback pesant. Après, que l'on rie ou pas... c'est un autre problème.


Tianjun


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
11 20
Note de la rédaction