Cyborg 009 Vol.7 - Actualité manga

Cyborg 009 Vol.7 : Critiques

Cyborg 009

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 16 Août 2011

Les affrontements du royaume de Yomi ont finalement abouti sur la mort de Black Ghost, la plus grande menace de la Terre. Mais pour cela, les Cyborgs 002 et 009 ont du se sacrifier… Cependant, la menace de ce fabricant d’armes est-elle totalement éteinte ? Rien n’est moins sur ! En effet, voilà que quelques évadés de prison un peu trop curieux franchissent le seuil d’une demeure fort étrange, gardée par de terribles créatures ! L’un d’eux parvient néanmoins à se sortir de cet enfer, non sans y avoir perdu la raison, et le voilà recueilli par Françoise et Joe…

… Attendez, Joe ? Mais il n’était pas mort ? Ah non, apparemment, Ishinomori a oublié de nous prévenir ! Néanmoins, l’auteur corrige rapidement cet impair en offrant quelques explications succinctes quant au retour de 002 et 009. C’est déjà bien plus que ce qui avait été fait entre les tomes 4 et 5 de la présente édition française. Voici donc l’équipe des cyborgs réunies à nouveau, pour faire face à de nouveaux ennemis. Hélas, voilà que la série part à nouveau dans un méli-mélo d’intentions très cryptées, en présentant non pas un, mais quatre savants fous allant chacun de leur arme ultime. Ainsi, dans ce volume se côtoieront donc des animaux féroces, des insectes tueurs, des zombies, des géants, mais aussi des soucoupes volantes ! Difficile de voir un répit entre la fin de la première partie et le début de celle-ci, tant les nouveaux affrontements s’enchaînent sans temps morts, et parfois sans grande lisibilité. Outre le déluge d’action interminable de ce volume, on appréciera tout de même certains aspects, comme l’évolution du jeu des relations entre certains cyborgs. Après la (prévisible) amourette entre Joe et Françoise, une grande amitié s’est installée entre les deux comiques du groupe que sont 006 et 007. Chaque membre de la troupe affirme ainsi un peu plus son caractère, même si l’ensemble reste fortement stéréotypée.

Malgré le caractère parfois absurde des évènements, la série tient à conserver un aspect pseudo historique, en incluant ces armes de destruction massive dans des conflits existants. Voilà donc que le récit s’installe au Moyen-Orient, en plein milieu du conflit israélo-palestinien. L’audace d’Ishinomori pourra alors étonner, et même faire grincer quelques dents, lorsque le personnage de Moïse sera réincarné en un terrible tyran ! Chacun se fera son avis sur cette réinterprétation très libre de ce héros biblique…

Ainsi, la seconde grande partie de Cyborg 009 ne brille pour l’instant pas par son originalité, s’inscrivant directement dans la continuité narrative de la première partie, en conservant les qualités mais surtout les défauts du style Ishinomori. Voilà de quoi refroidir les lecteurs hésitants… d’autant que ce septième opus s’accompagne d’une autre mauvaise nouvelle éditoriale : le changement de format de la série, passant d’une reliure travaillée au format très basique des autres séries vintage de Glénat. Le tout, sans aucune annonce préalable, et bien sur sans modifier l’augmentation du prix tant décriée ! A 15 euros l’ouvrage de facture moyenne, Cyborg 009 est devenu une absurdité éditoriale dans le paysage manga, réservée à une élite de lecteurs ayant les moyens de supporter l’achat… et la lecture !


 


Tianjun


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs