Cosplay Cops Vol.3 - Actualité manga

Cosplay Cops Vol.3 : Critiques

Cosplay Deka

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 14 Juillet 2011

Troisième tome de Cosplay Cops, après deux déceptions voilà que cet opus ci enfonce totalement le titre et lui enlève toute crédibilité, s’il lui en restait encore. Sous une couverture qui, déjà, nous fait peur, c’est un scénario tombant dans les abysses que l’on découvre. Rikka, en tant que rappelons policière à la circulation, se base sur un énième crime sexuel en traquant un certain Takeda. Il aurait forcé plusieurs jeunes filles dont une amie d’enfance de Rikka à faire de l’escort, allant jusqu’à la prostitution. Tandis que ses deux amis policiers aux affaires criminelles (oui oui, toujours aucun rapport avec ce qu’il se passe) Itsuki et Takaya enquêtent de leur côté, Rikka décide évidemment de le faire toute seule. Ses précédentes mauvaises expériences ne lui auront pas suffit et elle va jusqu’à s’infiltrer dans un casino illégal avec l’aide de son soit disant petit ami (ou qui le sera bientôt), Yuki. Un homme qui vous aime vous habille en prostituée avec un décolleté ri-di-cule tellement il ne couvre rien, une culotte et des oreilles de lapin pour enquêter sur un endroit dangereux, et tout parait normal. Muais. Changez de petit ami.

C’est donc un scénario policier absolument pitoyable qui n’est qu’un prétexte de plus pour montrer Rikka en sous vêtement, costume de bunny, bref : la totale. Quoique le pire reste encore à venir ! Lors d’un séjour aux sources chaudes avec l’équipe de la police (et évidemment tous nos héros), on passe notre temps à voir Rikka nue. Et Itsuki et Takaya se joignent à la bande pour une sympathique sarabande de sentiments par des personnages nus comme des vers en pleine source chaude. Classique, et désespérant. Ajoutons à cela les évidents passages de proximité entre Rikka et ses divers prétendants, son côté officiel avec Yuki qui arrive enfin malgré que le jeune homme soit un peu bizarre ... Ce tome est une réelle rigolade tellement il est mauvais, et c’est sans contexte une grande déception dans un catalogue Kazé qui pourtant publie d’ordinaire d’excellents shojos. Une faute de parcours, sans aucun doute. Parce qu’on en a marre de voir Rikka sans aucun vêtement ou tout comme. Cela va totalement à l’encontre des principes qu’elle défend. Elle prône le féminisme et la possibilité de s’habiller comme elle le veut alors qu’elle passe son temps nue ou presque, en véhiculant alors le cliché pitoyable de l’héroïne cruche et facile. Désespérant.


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
6 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs