Combination Vol.2 : Critiques

Le combat contre Swada continue, et dans ce second tome c’est préférentiellement son opposition à Hashiba que l’on peut observer. Ce dernier se démène comme il peut pour le faire tomber, usant de tous les stratagèmes mais l’homme politique a toujours une longueur d’avance. Pièges, cachettes bien dissimulées, trahisons et manipulations, Sawada sait toujours ce qu’il faut faire au bon moment. Il s’impose alors comme un adversaire plus que redoutable, terrifiant d’autant qu’au fur et à mesure du tome, il sort de l’ombre. On tremble devant sa puissance sans savoir exactement ce qu’il veut faire du Japon ou ce qu’il envisage en ce qui concerne nos héros. En tout cas, il n’hésite pas à procéder à des exécutions en règle de tous ceux qui osent le gêner, ennemis comme subordonnés. Hashiba ne lâche pourtant pas prise, rivalisant d’ingéniosité et de finesse, sans grand succès. En effet Sasaki et lui se font blesser à plusieurs reprises et ce tome est une réelle gageure pour eux, constamment mutilés, à la limite de la mort.

Ce qu’on aime particulièrement dans ce volume, c’est que l’auteur prend la peine et le temps de développer d’avantage ses personnages. Que ce soit Sasaki, celui qu’il protège ou Hashiba, tous ont droit à une part de développement pertinent et passionnant. Sasaki comprend mieux son partenaire, et ce en même temps que nous, ce qui le conduit à une réflexion envisageant de le soutenir jusqu’au bout et malgré ses réticences. Et non ne laisser tomber au premier obstacle. Hashiba lui essaye d’aller de l’avant, et s’il se plante magistralement la plus grande partie du tome, on le sent évoluer, prêt à tourner la page. L’altercation finale avec Sawada l’a remis à une place d’insignifiant insecte, et sachant cela il repart plus humble mais également plus décidé que jamais. Quant à Tsuzuku, qu’on ne connaissait que de silhouette, il se révèle être un personnage très stoïque, beaucoup moins émotif et sensible que Sasaki, quoique ... Mais surtout, un adversaire de taille pour qui s’opposera à lui. Enfin, il développe un aspect qui le rapproche grandement d’Hashiba, et l’on ne peut que plaindre grandement le pauvre Sasaki. Un deuxième tome intéressant, qui ne verse pas dans la grande littérature mais qui suffit pour nous plaire !

NiDNiM