Cimoc Vol.4 - Actualité manga

Cimoc Vol.4 : Critiques

Koimoku / Cimoc

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 03 Octobre 2013

Emmené par Renée, Kôta a découvert le système de production infaillible d'Ozma. Son auteur préféré est en réalité un véritable petit chef, qui gère toute une équipe d'auteurs, les plus expérimentés permettant aux débutants d'avoir de l'expérience dès leurs débuts professionnels. Un système bien huilé, qui permet à Ozma d'éviter tout rapport avec une rédaction.
Plutôt stupéfait par l'arrogance de ce système qui dénigre totalement les rapports entre auteurs et collaborateurs rédactionnels, Kôta accepte un défi : prouver qu'avoir un responsable éditorial à du bon. Pour cela, il accepte de mettre en compétition sa minisérie contre celle d'Ozma dans le magazine Splash. Mais pour ça, il lui faudra retravailler considérablement son oeuvre, voire tout recommencer jusqu'à l'épuisement total.

Alors que cette idée de compétition entre deux systèmes différents intrigue, il faudra pourtant faire avec un début de volume globalement poussif, qui donne tout dans le fan-service de façon exagérément longue.
Histoire de se détendre avant de refaire tout son manga, Kôta pourra donc compter sur un petit séjour à la plage, avec tout ce que ça implique quand on connaît Lim Dall Young : maillots de bains outranciers, haut qui se détache, absence de pudeur de Hinata... En bref, du gros fan-service qui tache, est mal amené, est tout juste sauvé par la beauté plastique des demoiselles.
Et histoire de faire durer ce plaisir, voici qu'une soirée bien arrosée a raison des derniers relents de pudeur et provoque de façon très artificielle quelques rebondissements qui sont un prétexte franchement médiocre pour faire avancer la suite. Donc, certes, le comportement de Sayaka bourrée peut amuser et plaire, car il nous montre la belle brune comme on ne l'avait jamais vue et possède son intérêt dès lors que Hinata l'utilise à son avantage. Mais c'est facile, c'est une ficelle grossière, qui en plus s'étire au point de nous faire arriver au tiers du volume sans qu'il se soit passé grand chose.

Une fois Sayaka dans la poche, Hinata va pouvoir l'exploiter pour permettre à Kôta de progresser. Et là aussi, les choses s'étirent, sans qu'on ait vraiment l'impression d'en retirer grand chose. On suit les efforts inhumains que Kôta fait pour parvenir à publier dans les temps le premier chapitre de sa minisérie, et cela met en avant l'exploitation totale du jeune garçon, contraint de bosser des jours sans dormir pour s'en sortir. Seulement, il ne s'en dégage rien. Partagé entre les efforts volontaires de Kôta et l'intransigeance du système d'édition, le lecteur ne sait pas trop quoi penser, les auteurs occultant tout aspect critique de leur oeuvre, et n'abordant que des points déjà vus dans les tomes précédents.

On n'ira pas dire que ce tome est mauvais, loin de là, car on a foncièrement envie de savoir comment vont se terminer les aventures de Kôta et que la patte Lim Dall Young séduira à nouveau les amateurs, mais cet avant-dernier tome donne l'impression de faire peu avancer les choses, de trop s'étirer sur le fan-service ou sur des points déjà vus, et d'effacer définitivement les déjà rares traces d'engagement de ses auteurs.


koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs