Cimoc Vol.3 - Actualité manga

Cimoc Vol.3 : Critiques

Koimoku / Cimoc

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 15 Juillet 2013

En rentrant d'une soirée, Kôta tombe sur Sayaka, son ancienne rédactrice à Comic Heat, ivre et trempée. Il décide de la raccompagner chez elle et de veiller sur elle la nuit. Le jeune garçon repart finalement de chez elle le lendemain, riche de nouvelles interrogations quant au rôle de rédacteur, interrogations mises en avant par sa conversation avec Sayaka.
C'est avec ces questions en tête qu'il s'apprête à entamer sa collaboration avec Chika Sakomizu, son assistante imposée par Hinata pour la mini-série de 3 épisodes qu'il s'apprête à faire. Mais il est pris de stupeur quand il constate que Chika, sur demande de Hinata, souhaite se charger de toute la partie graphique de sa série ! Ayant l'impression d'être dépossédé de son oeuvre, Kôta s'enfuit, et rencontre une jeune fille du nom de Renée, qui va lui faire découvrir un autre mode de production de manga en l'invitant sur son lieu de travail... le studio du célèbre Ozma !

Entamée dans le précédent volume, la réflexion sur la conception du manga se poursuit dans ce troisième tome, qui commence d'abord par semer le doute chez Kôta en mettant en avant la sensation de dépossession que peuvent avoir les auteurs s'ils sont trop dirigés et que l'on cherche trop à les faire entrer dans un moule. Est-ce bien ou mal ? Le manga est-il un art, ou un simple produit de consommation formaté ? Lim Dall Young et Lee Hae Won restent plutôt neutres, préférant évoquer les qualités et défauts de chaque vision des choses. Avec la découverte du studio d'Ozma, c'est encore un autre mode de production de manga que découvre notre héros : un véritable travail à la chaîne régi par un groupe d'auteurs qui préfèrent se passer de rédacteur. Poursuivant la réflexion sur les qualités et défauts des oeuvres à la mode et formatées pour plaire au plus grand nombre, Lim Dall Young et Lee Hae Won abordent alors aussi les relations entre auteurs et rédacteurs de façon assez nuancée, le tout aboutissant sur un nouveau retournement de situation qui promet pas mal de choses pour la suite.

Après des débuts médiocres, Cimoc parvient à décoller petit à petit, proposant quelques rebondissements bien huilés qui permettent d'aborder de façon plus pertinente différentes visions de la production de manga. Espérons que l'oeuvre continuera sur cette bonne voie.


Koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs