Cimoc Vol.2 - Actualité manga

Cimoc Vol.2 : Critiques

Koimoku / Cimoc

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 08 Mai 2013

Grâce à sa collaboration avec Hinata, Kôta se rend compte qu'il a largement progressé, et le jeune garçon choisit donc de quitter Comic Heat pour rejoindre sa voisine de palier au sein de Comic Splash. Il lui reste toutefois quelques lacunes à régler, à commencer par son incapacité à dessiner des filles sexy et attirantes à même d'accrocher le lecteur. Hinata va alors à nouveau lui prodiguer quelques conseils à sa manière, en n'hésitant pas à donner un peu de sa personne pour que son nouveau protégé apprenne à dessiner de jolies fesses et de belles poitrines...
Sous ce joli prétexte à du fan-service qui ravira les amateurs du genre, les auteurs n'oublient pas de poursuivre l'évolution de Kôta, qui là encore s'améliore considérablement, à tel point qu'il n'y a plus aucun doute quant à certains talents innés chez lui. Hinata semble être une perle rare pour dénicher de nouveaux talents, elle le prouve à nouveau, mais dans l'ombre, la jeune femme intrigue plus que jamais, le mystère s'épaississant grâce à l'intervention de Sayaka Jûmonji, qui va dévoiler au lecteur l'une des facettes de Hinata, facette qui se confirmera ensuite via l'extrême dureté qu'elle montrera envers Kôta quand l'heure sera venue pour lui de préparer sa première série.

L'extrême sévérité de Hinata et l'opposition de valeurs que lui inflige Sayaka ne manque pas d'intérêt, car elle laisse entrevoir un portrait du milieu du manga un peu plus abouti que dans le précédent volume. On aperçoit donc ici un milieu difficile, où la volonté de progresser et de satisfaire les exigences de son supérieur pour bien coller au lectorat-cible peut permettre de vrais progrès graphiques, mais aussi annihiler petit à petit la spécificité d'un auteur qui risque alors de rentrer peu à peu dans un moule.

Globalement, Kôta évolue autant côté travail que côté caractère, et si l'on reste à nouveau passablement irrité par sa tendance à passer soudainement de l'hyper-motivation au désespoir dès qu'une difficulté lui est énoncée, le jeune garçon commence réellement à se battre pour y arriver, bien aidé par une Hinata décidément énigmatique, très sévère, tantôt très attentive, tantôt un peu manipulatrice pour bien diriger son protégé. Reste que pour que Kôta s'en sorte, il lui faudra d'ores et déjà une autre aide... celle d'une assistante présentée par Hinata : Chika Sakomizu, dont l'entrée en scène est pour le moins fracassante et divisera les foules tant elle est un gros cliché insupportable sur pattes et véhicule déjà un fan-service douteux : imaginez simplement une étudiante de 20 ans qui a le physique d'une fillette de 10 ans, qui passe son temps à crier et frapper, et dont on a sans cesse la culotte en gros plan. Voila voila... On attend tout de même de voir comment sera abordé le sujet des assistants de mangaka, pour l'instant juste introduit.

Globalement, il y a donc du mieux dans ce deuxième tome, qui aborde certaines duretés du milieu du manga de façon un peu plus aboutie, et intrigue toujours plus sur Hinata et les rumeurs qui courent sur elle, d'autant que la fin du tome apporte encore de nouvelles pistes sur le passé de la jeune femme, en lien direct avec un auteur aussi connu qu'Ozma. Les choses avancent convenablement, s'améliorent, deviennent plus intéressantes, malgré un héros encore un peu horripilant, des personnages très clichés, et un fan-service tantôt assez bien amené (l'apprentissage par Kôta des dessins de fesses et de poitrines...) tantôt très mal fichu (l'entrée en scène de Chika, l'aspect too much de l'impudeur de Hinata...).


Koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs