Chihayafuru Vol.5 : Critiques

Après la déception du tournoi national collectif, Chihaya a bien l’intention de se rattraper pour les tournois individuels, mais cela risque bien de s’avérer difficile à partir du moment où notre héroïne devra se confronter à la Queen, la meilleure joueuse féminine de karuta aussi étrange que fascinante.

Chihayafuru continue sur sa bonne lancée en continuant à nous en apprendre un peu plus sur le jeu de karuta et son déroulement ainsi que le processus en tant que tel de ce type de compétition sportive. Nos héros du club de karuta continuent également de se débrouiller afin d’engranger de l’expérience et de la confiance au sein d’un sport, même si réduit, des plus compétitifs et épuisants. Les personnages restent fidèles à eux-mêmes, ce qui ne peut que les rendre encore davantage attachants et amusants à suivre dans leurs corrélations entre eux. Ce qui ne peut qu’en conséquence rendre la série légère et drôle. Mais au-delà de ce qui fait déjà les valeurs sûres de la série, ce qui retiendra avant tout notre attention est l’arrivée à proprement dite de la Queen. Un protagoniste qui s’avérera aussi bizarre qu’intense. En effet, au dessus de sa beauté avérée et intouchable, celle-ci se ramène paradoxalement dans un accoutrement assez ridicule, entre un jogging et un t-shirt tout droit sorti de la maternelle. Ainsi, le lecteur sera amené à apprécier ce nouveau venu entre amusement et considération sérieuse puisque la Queen est on ne peut plus terrifiante lorsqu’il s’agit d’écraser ses adversaires. Et, notre héroïne ne dérogera pas à la règle, même si elle s’en sortira mieux que d’autres. Pour ce qui est du dessin, force est de constater que Yuki Suetsugu, qui avait déjà à l’origine un trait des plus agréables et beaux, ne cesse de s’améliorer en sublimant à chaque fois un peu plus ses planches.

En conclusion, Chihayafuru confirme à chaque fois un peu plus ses bonnes bases, que ce soit au niveau des personnages, de l’intrigue ou encore du graphisme. On est dès lors fin prêt pour l’élévation en tant que Queen et King de l’œuvre !