Cesare Vol.5 - Actualité manga
Cesare Vol.5 - Manga

Cesare Vol.5 : Critiques

Cesare - Hakai no sôzôsha

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 13 Septembre 2013

Histoire de goûter un peu à une liberté qu'il ne connaît pas, Cesare, avec l'aide d'Angelo, a faussé compagnie à sa garde pour se mêler au peuple de Pise. Il s'illustre aux jeux d'une fête foraine, puis compte fleurette à un groupe de jolies jeunes femmes, au grand dam d'Angelo qui se demande bien où ilv eut en venir... Mais bientôt, le véritalbe objectif de Cesare se concrétise : s'il prend un malin plaisir à goûter aux joies populaires qu'il n'avait jamais connues, il tâche surtout de se faire remarquer pour attirer à lui l'assassin qui en veut à sa vie et qui le guette, dans l'ombre, prêt à intenter à sa vie...

Après des débuts qui sont l'occasion d'entrevoir le Cesare séducteur, la suite confronte Cesare à l'un de ses assassins... pour un résultat qui, à vrai dire, ne nous apprend aps grand chose de plus, Miguel intervenant au bon moment pour empêcher un éventuel malheur. On ressort de cet assez long passage de l'évasion de Cesare un peu circonspect, satisfait par la vision d'un Cesare qui s'intéresse de près au peuple, mais frustré par le manque d'informations concrète quant à l'identité de celui qui en veut à la vie de Cesare.

Puis par la suite, l'heure n'est plus à la recherche des assassins et de ceux qui ont tenté de brûler la manufacture, car se profile une simulation militaire devant opposer l'armée du Sud à celle du Nord. Dans la première, on retrouve notamment le cercle des Espagnols et la Fiorentine, Cesare et Angelo étant donc dans le même camp. Quant au camp du Nord, il est sous l'égide des Français menés par Henri, ce dernier étant toujours aussi décidé à terrasser Cesare...
Prenant tout le reste du volume, ce long passage permet d'apporter de nouveaux petits détails sur le contexte de l'époque, notamment via l'évocation de la famille française des Balue et de leur lien avec Della Rovere, de la célèbre Caterina Sforza, de l'opposition passée entre Pise et Florence, de celle opposant Français et Espagnols... le tout alors que l'on a aussi un aperçu du concept de simulation militaire, longtemps utilisé au Moyen-Âge. Mais au-delà des détails historiques, c'est plutôt l'action qui domine, Fuyumi Soryo s'appliquant toutefois à détailler les stratégie de déplacement, les armes ou le choix des armures, tout en s'appuyant sur un rendu de la bataille assez honnête.
Evidemment, cette simulation de bataille est une nouvelle occasion d'apprécier le Cesare provocateur et audacieux, mais aussi l'habile combattant chevaleresque, même s'il doit une fier chandelle à ses compagnons lors de son affrontement tout en contraste contre un Henri toujours un peu cliché dans son rôle d'homme robuste et vaillant mais rustre.

Cesare séducteur, Cesare provocateur, Cesare beau-parleur, audacieux, fier... La série de Fuyumi Soryo reste plaisante à suivre grâce aux différentes facettes de ce personnage toujours intrigant, et les petits détails historiques ainsi que la mise en avant de la simulation militaire sont plutôt bien orchestrés. Mais il y a dans ce cinquième volume un sentiment de trop peu. L'impression qu'au final on n'a pas appris grand chose de nouveau autour de Cesare, de son entourage, et des tentatives d'assassinat sur sa personne.


koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs