Cesare Vol.2 - Actualité manga
Cesare Vol.2 - Manga

Cesare Vol.2 : Critiques

Cesare - Hakai no sôzôsha

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 16 Avril 2013

A peine arrivé à l'université de Pise, le naïf Angelo da Canossa provoque involontairement Giovanni de Médicis, le fils de son protecteur, qui le prend alors en grippe. Enchaînant les bourdes à cause de son ignorance totale des coutumes mondaines, le jeune homme se serait même fait poignarder un soir si Cesare Borgia et son allié Michelotto ne l'avaient pas sauvé ! Petit à petit, c'est plutôt auprès de Cesare qu'Angelo trouve un camarade de poids, le jeune espagnol allant jusqu'à lui faire visiter la face sombre de la ville de Pise, celle située de l'autre côté du fleuve, en proie à la misère et à la mort...

Dans ce deuxième volume, le lecteur découvre d'abord, en même temps qu'Angelo, l'autre facette de Pise, en proie à la pauvreté, et théâtre de luttes religieuses pour le pouvoir. Puis le volume met petit à petit de côté Angelo, qui était un bon moyen d'immerger le lecteur dans le récit, pour plus se focaliser sur Cesare et son entourage (notamment son père, candidat à la papauté), sur les ambitions et manigances de chacun, sur la façon dont chacun s'utilise ou accepte d'être utilise rpour mieux servir ses desseins ensuite.

Avec une minutie rare, Fuyumi Soryo et Motoaki Hara nous plongent alors totalement dans les différents enjeux de l'époque, des conflits religieux et manigances pour le pouvoir aux alliances et divisions entre les différents partis. De ce fait, la lecture se veut plus exigeante encore que pour le premier volume, et un réel effort d'attention doit alors être fait pour tout bien cerner. Mais la narration claire et le trait élégant de la mangaka aidant, c'est avec un grand plaisir que l'on plonge dans cet entremêlement de conflits d'intérêt au beau milieu duquel Cesare, pour l'instant surtout jouet de son père, dévoile déjà quelque grande ambition, et montre, en plus de son esprit brillant et de son caractère difficile à cerner, de fins talents de négociation et de manipulation qui ne finissent plus de le rendre intrigant .
A cela s'ajoutent les apparitions d'autres très célèbres figures historiques en les personnes de Christophe Colomb et Léonard de Vinci, qui permettent de toujours mieux poser le cadre de l'époque avec les futures grandes découvertes et le renouveau des hommes d'esprit.

Ce deuxième tome accomplit donc haut la main sa mission. Plus dense, il demande un effort d'attention plus important encore, mais le jeu en vaut la chandelle et les auteurs n'oublient jamais le souci de divertir.


Koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs