Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 06 Mai 2020
Nommée capitaine, Hinowa rejoint de nouveau la province de Sôkai pour participer, elle et ses camarade, à la nouvelle bataille les opposant à Tenrô, dont l'armée sera cette fois dirigée par Kyôkotsu, un général psychopathe. De loin, Yomohime s'apprête à observer la bataille, tandis que les rang de Hinowa s'enrichissent de nouvelles recrues, prêtes à tout donner dans ce nouveau pan de la guerre...
Blue Eyes Sword confirme sa dimension « chroniques guerrières » avec ce troisième tome qui narre un nouvel affrontement entre les forces de Sôkai et celles de Tenrô. Un conflit voué à se poursuivre, comme l'indique la fin de volume qui promet une amplification de la bataille entre les deux provinces.
Cet aspect bien ancré dans la série, on apprécie que les auteurs y implantes une dose de surnaturel, notamment à travers un bestiaire efficacement exploité ici, venant donner parfois plus d'intensité à la bataille que ce à quoi on s'attendait. Car il faut reconnaître que, pour l'heure, les grosses difficultés sont assez peu nombreuses pour Hinowa et les siens. Comme si le scénariste Takahiro regrettait d'avoir été trop dur envers ses personnages dans Red Eyes Sword, les héros de cette suite ne semblent jamais vraiment en danger, quand bien même ils tomberaient sur des adversaires retorts. On pense d'abord que le récit cherche à nous prendre par surprise, mais il n'en n'est finalement rien.
Pourtant, cela ne signifie pas que ce troisième volume manque de moments marquants. Au contraire, la nouvelle bataille contre Tenrô conserve une certaine intensité, et permet à chaque figure clé de l'intrigue d'avoir son petit moment de gloire. La gestion du casting de la série reste un élément bien manié, si bien qu'on s'attache déjà très bien à cette brochette de combattant, chacun parvenant à sortir efficacement du lot. L'un d'eux, tout particulièrement, a droit aux honneurs : Hisame, cet épéiste droit et ferme, débordant d'amour pour le princesse Rinzu. Cette mécanique de chevalier servant dans un univers violent comme celui de Blue Eyes Sword aurait pu mener à une issue prévisible, mais Takahiro évite cela, rendant même cette sous-intrigue très sympathique dans son exploitation.
Enfin, notons une nouvelle fois que le trait et la mise en scène de Strelka s'affinent de chapitre en chapitre, le mangaka n'ayant plus tellement à bouder de jalousie face à Tetsuya Tashiro, le dessinateur en charge de Red Eyes Sword. Ses planches sont aussi détaillées que lisibles et ses combats particulièrement dynamique, servant très efficacement la série dont le côté action constitue un argument phare.
Le bilan de Blue Eyes Sword se révèle donc toujours plus positif, tome après tome. Bien que le récit manque encore un poil d'envergure dans son scénario, il constitue un divertissement très efficace, et une suite qui a le mérite d'imposer son contexte et ses personnages, ne donnant jamais l'impression que la série est forcée. Au contraire, elle pourrait exister en totale indépendance de Red Eyes Sword... Du moins pour le moment.
Blue Eyes Sword confirme sa dimension « chroniques guerrières » avec ce troisième tome qui narre un nouvel affrontement entre les forces de Sôkai et celles de Tenrô. Un conflit voué à se poursuivre, comme l'indique la fin de volume qui promet une amplification de la bataille entre les deux provinces.
Cet aspect bien ancré dans la série, on apprécie que les auteurs y implantes une dose de surnaturel, notamment à travers un bestiaire efficacement exploité ici, venant donner parfois plus d'intensité à la bataille que ce à quoi on s'attendait. Car il faut reconnaître que, pour l'heure, les grosses difficultés sont assez peu nombreuses pour Hinowa et les siens. Comme si le scénariste Takahiro regrettait d'avoir été trop dur envers ses personnages dans Red Eyes Sword, les héros de cette suite ne semblent jamais vraiment en danger, quand bien même ils tomberaient sur des adversaires retorts. On pense d'abord que le récit cherche à nous prendre par surprise, mais il n'en n'est finalement rien.
Pourtant, cela ne signifie pas que ce troisième volume manque de moments marquants. Au contraire, la nouvelle bataille contre Tenrô conserve une certaine intensité, et permet à chaque figure clé de l'intrigue d'avoir son petit moment de gloire. La gestion du casting de la série reste un élément bien manié, si bien qu'on s'attache déjà très bien à cette brochette de combattant, chacun parvenant à sortir efficacement du lot. L'un d'eux, tout particulièrement, a droit aux honneurs : Hisame, cet épéiste droit et ferme, débordant d'amour pour le princesse Rinzu. Cette mécanique de chevalier servant dans un univers violent comme celui de Blue Eyes Sword aurait pu mener à une issue prévisible, mais Takahiro évite cela, rendant même cette sous-intrigue très sympathique dans son exploitation.
Enfin, notons une nouvelle fois que le trait et la mise en scène de Strelka s'affinent de chapitre en chapitre, le mangaka n'ayant plus tellement à bouder de jalousie face à Tetsuya Tashiro, le dessinateur en charge de Red Eyes Sword. Ses planches sont aussi détaillées que lisibles et ses combats particulièrement dynamique, servant très efficacement la série dont le côté action constitue un argument phare.
Le bilan de Blue Eyes Sword se révèle donc toujours plus positif, tome après tome. Bien que le récit manque encore un poil d'envergure dans son scénario, il constitue un divertissement très efficace, et une suite qui a le mérite d'imposer son contexte et ses personnages, ne donnant jamais l'impression que la série est forcée. Au contraire, elle pourrait exister en totale indépendance de Red Eyes Sword... Du moins pour le moment.
08/06/2023 