Blue Exorcist Vol.11 : Critiques

Sept mois séparent la sortie du volume précédent et du présent tome, sept longs mois qui auront occasionné une forte attente, presque un état de manque, mais malheureusement une attente dont il va très certainement falloir s’habituer étant donné que nous avons rattrapé la parution japonaise !
C’est donc d’autant plus une raison pour profiter de ce tome et le savourer !

Maintenant que la menace du Fuju-o est passée, l’auteur calme le jeu et nos héros reprennent leurs vies à peu près normales d’étudiants. Pour le moment fini, les affrontements contre des démons surpuissants, des créatures aux pouvoirs immenses, on retrouve tout simplement des étudiants qui ont une vie d’étudiants. Ils se font des amis, ils draguent, préparent leurs examens, mais surtout fantasment et préparent le bal de fin d’année ! On aurait presque du mal à se croire dans un manga d’action, mais c’est justement en apportant ce caractère humain, voir carrément normal à ses personnages que l’auteur les rend plus attachants, plus intéressants. On a donc droit à un classique des shonens, à savoir le fameux bal de fin d’année où les garçons se cherchent des partenaires, où les clubs proposent différentes activités… Bien entendu tout ça à la sauce Blue Exorcist… Rien n’est jamais véritablement gratuit même si l’auteur a sans doute également voulu se faire plaisir, tous ces moments en apparence anodins ont surtout pour utilité de faire évoluer les relations entre les personnages, de démontrer que Yukio malgré son sérieux est aussi un jeune homme comme les autres qui a lui aussi besoin de souffler et de l’affection des autres.

Mais le tome ne se résume pas à ça, et si l’action est peu présente (car elle l’est tout de même un peu avec la résolution du dernier des « sept secrets » de l’académie), il serait bien maladroit de dire que l’intrigue n’évolue pas, bien au contraire. Le gratin des exorcistes se réunit et prend des décisions qui auront forcément une influence sur nos héros, certains personnages se dévoilent peu à peu, des personnages destinés à prendre de l’importance à n’en pas douter.

A noter une introduction de chapitre absolument remarquable ou Méphisto nous donne une représentation théâtrale grandiose, un monologue où ils s’adressent directement aux lecteurs…un effet surprenant, mais habilement employé par un auteur qui maîtrise ses personnages et leurs facéties de façon remarquable !

Un tome quelque peu en décalage avec les autres sur le fond, mais pas sur la qualité !