Bamboo Blade Vol.12 - Actualité manga

Bamboo Blade Vol.12 : Critiques

Bamboo Blade

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 17 Août 2011

Le tournage du lycée tout feu tout flammes approche à grands pas, et tout le monde est sur le qui vive ! Ainsi, nos chères kendokas du lycée Muroé se préparent pour l'événement avec beaucoup d'entrain, s'entraînant d'arrache-pied dans la joie et la bonne humeur, et encore plus quand débarque enfin dans leur club Erina Sawamiya ! Comme toujours avec les filles de Muroé, la simplicité et la bonne humeur sont de mise, et tout ceci pourrait bien réveiller le peu de verve qu'il restait à un homme qui pensait avoir déjà tout vu. Cet homme, c'est Monsieur Ôé, le producteur de l'émission. Proche de la retraite, las des dessous de la télévision, il se révèle finalement face à l'entrain de ces kendokas simples et sympathiques, et prend conscience que la place et à présent aux jeunes et que ceux-ci peuvent apporter beaucoup de choses. Depuis le début de la série, on aime ce genre de très courts instants où l'auteur offre juste ce qu'il faut de background aux personnages secondaires. Le genre de petits passages touchants, comme on en avait déjà vus, par exemple, avec le père de Tama.

Mais pour le reste, on se demande toujours vers quoi se dirigent les auteurs pour la fin de leur série. Ici, on se retrouve avec un tome globalement linéaire, qui continue de préparer le terrain pour l'émission du Lycée tout feu tout flammes. Ainsi, chacun vaque à ses occupations. Pendant que les filles de Muroé s'entraînent, Ryôko Toda continue ses manigances pour battre Erina. Les "beautés du kendo" débarquent petit à petit sans qu'aucune ne se détache encore vraiment du lot. Quant à Ura Sakaki, elle reste l'élément majeur du volume. Les tentatives d'exorcisme de son père ayant échoué, acceptera-t-elle malgré tout de reprendre le kendô ? Un événement majeur dans sa passion pour son idole Junya Takigawa pourrait bien vite venir tout chambouler. Un événement délicieusement décalé, qui risque fort de créer d'énormes étincelles par la suite !
Par ailleurs, le décalage, c'est bien le leitmotiv du personnage d'Ura et des auteurs, qui surprennent à nouveau (en bien ou en mal, à chacun de se faire son idée) en proposant un contenu pour le moins étrange, en poussant à fond un parallèle entre le réveil de la jeune fille et une série de superhéros dont on appréciera au moins le côté parodique. Reste qu'avec des passages de ce genre, on se demande toujours autant où Masahiro Totsuka et Aguri Igarashi veulent en venir.

Ainsi, le kendo reste ici à nouveau un peu relégué au second plan pour laisser place à des instants touchants ou à des passages qui ont tendance à vraiment trop partir en vrille, et qui éloignent petit à petit Bamboo Blade de la série culte qu'elle aurait pu devenir dans son genre. La lecture reste on ne peut plus agréable, mais bien trop "WTF" par moments. Reste que le kendo semble reprendre ses droits en fin de volume, un volume qui s'achève d'ailleurs sur un rebondissement inattendu bien qu'un peu facile, et qui pourrait bien offrir une suite à la hauteur de nos espérances.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs