Bamboo Blade Vol.1 - Actualité manga

Bamboo Blade Vol.1 : Critiques

Bamboo Blade

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 14 Septembre 2009

Autre titre à succès de Square Enix très attendu en France, Bamboo Blade débarque enfin chez Ki-oon !

Toraji Ishida est un professeur bien plus occupé à tenter de survivre malgré ses dettes monumentales, qu'à gérer le club de kendo du lycée, dont il est responsable et qu'il néglige royalement, si bien qu'il ne compte plus qu'une seule membre active, Kirino Chiba. Mais voilà qu'un jour, un ancien partenaire de kendo lui lance un pari: si l'équipe féminine de kendo de Toraji bat la sienne, notre "héros" aura droit à une année complète de sushis de luxe gratuits dans un restaurant réputé. Ni une ni deux, Toraji change littéralement de comportement envers le club de kendo, et est bien décidé à regrouper quatre membres supplémentaires au sein du club pour former une redoutable équipe.

Ce premier opus entre assez vite dans le vif du sujet, et voit rapidement Miyako Miyazaki, surnommée Miya-Miya, intégrer l'équipe, bien qu'elle semble, en apparence, un peu gaga, notamment quand elle est avec son petit ami, et absolument pas faite pour le kendo. Mais en vérité, ce tome se centre principalement sur les manigances de Toraji pour tenter de faire venir dans le club Tamaki Kawazoe, lycéenne entraînée depuis l'enfance au kendo par son père, mais qui ne voit pas l'intérêt d'intégrer le club.
Et tout ceci va se dérouler d'une manière totalement loufoque, ce qui illustre bien le principal leitmotiv de la série: l'humour. Et de ce côté-là, on est plutôt bien servis, grâce à des personnages qui ne demandent qu'à devenir attachants, et qui sont surtout tous complètement barrés dans leur style, entre Toraji, professeur à la masse, obligé de quémander les restes de leurs bento à ses élèves, et ridicule dans la façon égoïste qu'il a de revenir vers le club de kendo uniquement pour avoir de quoi manger, Kirino, grande optimiste passionnée ne faisant pas toujours attention à sa force, Miyako, poupée en apparence naïve et gaga (mais au vu d'une certaine page amusante en fin de tome, on se doute que ce n'est pas le cas) qui forme un couple pour le moins particulier avec son petit ami, physiquement à l'opposé d'elle, et Tamaki, demoiselle taciturne et de très petite taille qui voue un véritable culte aux super-héros et n'a qu'un seul désir: faire régner la justice. Au final, même si certains passages sont plus poussifs que d'autres, on sourit volontiers et on est un peu surpris en bien face à ce tome qui, là où beaucoup d'autres séries humoristiques auraient tendance à faire dans la surenchère, conserve la plupart du temps un ton assez neutre qui offre à l'ensemble une ambiance assez unique.

Sur le plan de l'humour, Bamboo Blade n'est donc pas une série comme les autres, et il en est de même au niveau du sujet de l'histoire: si le scénario en lui-même n'a rien de transcendant, c'est le kendo qui est une autre occasion de faire sortir le titre du lot. En effet, voici l'occasion de découvrir ou de redécouvrir un art martial très souvent méconnu en France.

Et qui dit kendo dit action. De côté-là, on est un peu déçus. Pour l'instant assez peu présents, les combats de kendo sont rendus un peu confus par un style graphique qui a du mal à sortir de l'ordinaire lors de ces passages.

En dehors de cela, le coup de crayon de Aguri Igarashi n'est pas spécialement beau, mais se révèle particulièrement expressif quand il le faut, sans jamais en faire trop.

Même s'il est loin d'être parfait, ce premier volume de Bamboo Blade est une bonne mise en place, et nous promet une série très drôle, barrée et portée par des personnages hauts en couleurs.

L'édition de Ki-oon est dans la droite lignée de celles des autres séries de l'éditeur, c'est à dire excellente, avec notamment une très jolie première page en couleurs. Seul reproche: l'impression des premières pages du chapitre 10, à l'origine en couleurs, est ici beaucoup trop sombre.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs