Baki Vol.11 : Critiques

Nous avons là un onzième tome qui contre toute attente permet à la série de sortir du chemin qui semblait tout tracé pour elle ! Bien que continuant la lutte contre les condamnés, on assiste à l'entrée en scène du père de Baki ; un nouveau personnage entre également en jeu, il semble s'en prendre aux condamnés (au moins à un), mais vu la tournure des événements, on peut supposer que tôt ou tard il devra se mesurer aux autres combattants. Au cas où il serait encore nécessaire de le mentionner, évidemment l’auteur en fait encore une fois beaucoup trop, à ce stade on ne peut même plus parler de démesure : Oliver, la brute introduite dans le précédent volume et qui est au centre de celui-ci est présenté comme un être invincible, sa « carapace de muscles » pouvant même arrêter les tirs de fusils à pompes à bout portant… no comment !

Mais qu'importe, on commence à être habitué aux excès de Itagaki, et cela fait partie de tout l’intérêt du titre.

Et d'ailleurs ici, l’intérêt est ailleurs (comme la vérité), car avec toutes ces interventions, tous ces changements, le cadre n'est plus du tout le même les cartes sont redistribuées et ça fait vraiment plaisir!

On retient en particulier une scène où quatre guerriers surpuissants se jaugent, Sirkosky, un des condamnés, Oliver, le nouveau venu invincible, Baki avide de vengeance et enfin son père plus sur de lui que jamais…la tension est à son comble ! L’autre gros point positif c’est que Baki refait enfin son retour sur le devant de la scène…espérons que cela dur un peu !

Un tome surprenant et vraiment prenant, qui va peut-être changer le visage de la série de façon définitive !