Ayako Vol.2 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 22 Octobre 2018

fin de préserver son statut, les Tenge sacrifient Ayako, la faisant passer pour morte tandis qu'elle est enfermée dans la resserre. Et bien évidemment cela dans l'unique but de conserver une réputation de façade. Mais le destin du clan chavire lorsque le vieux Genrou fait un AVC et condamne ses héritiers à patienter jusqu'aux 15 ans d'Ayako avant de connaître leur destin et celui de ses terres, à la lecture du testament. Et pendant que Jirou se forge une nouvelle identité dans le but d'échapper à ses crimes, Ayako s'épanouit, devenant petit à petit une belle jeune femme dont les seuls liens avec l'extérieur sont sa vraie mère, son frère Shiro et des magazines qui édulcorent sa vision du monde et des relations humaines.


Dans ce volume, la famille Tenge prend l'ascendant sur le récit, et le contexte sert désormais de prétexte à la lente destruction du clan.


Empêtré dans ses idées d'un autre siècle, tout le village est figé dans une époque révolue, pendant que le Japon voit ses mœurs et son économie changer. Tezuka fait un réel parallèle entre son pays qui s'ouvre à un monde totalement, et la famille qui lutte pour conserver sa position dominante malgré une ère moderne.


Ainsi, chaque personnage représente une facette de ce Japon d'après-guerre évoluant de manière anarchique, partagé entre une soif d'indépendance et le besoin de conserver une certaine tradition.


Ayako, elle, est d'ailleurs le symbole de ce pays qui se découvre, avec des repères et un environnement peu stables, suivant la mode. Rien que la différence entre les tenues que portent Sué et elle indique le changement d'époque.


Reste à savoir quel avenir attend chacun des membres de la famille, les uns et les autres ne paraissant pas s'avancer vers de favorable auspice


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Persmegas
15 20
Note de la rédaction