Arago Vol.8 - Actualité manga

Arago Vol.8 : Critiques

Arago

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 11 Février 2014

Les cavaliers de l’Apocalypse ont ouvert la porte des enfers, et une armée de monstres met Londres à feu et à sang ! Finalement, Arago, ses compagnons et une poignée de civils trouvent refuge dans le British Museum et élaborent un plan d’action pour défaire leurs quatre adversaires. La bataille contre Patchman est proche…

Arago approche doucement de sa fin et c’est de manière logique que l’arc final, entamé au volume précédent, se poursuit ici. Plus que jamais, la tension est palpable et pour cause : Londres est désormais une terre de désolation sur laquelle règne une armée de monstre, elle-même commandée par Patchman et ses sbires. Ainsi, la totalité de ce tome se consacre au combat face à trois de ces adversaires.

D’abord, le volume débute par une séquence plus calme mettant à l’honneur les préparatifs avant la bataille et surtout la relation entre Arago et Rio qui n’aura jamais été si intime. Fin de l’histoire oblige, il est temps d’impliquer la jeune fille et de ne pas la reléguer au simple rang de cruche de service. Passés les deux premiers chapitres, le reste n’est qu’action pure et dure, et c’est bien là qu’on se régale !
L’arc prend rapidement une tournure très "Saint Seiya". Arago et les siens sont quatre et doivent défaire quatre cavaliers de l’Apocalypse, c’est donc de manière logique que chaque personnage a son ennemi à abattre. Et pour l’heure, deux combats sont conclus et le troisième n’est pas tout à fait fini dans ce volume. Les joutent ne trainent donc pas en longueur, ce qui ne les empêche pas de se montrer particulièrement intense. L’ambiance apocalyptique régnant, les affrontements sont titanesques si bien qu’il est parfois question de mort de certains combattants. Chacun donne ce qu’il a et Takahiro Arai nous offre des séquences spectaculaires, met en scène des duels aussi tactiques qu’époustouflants. Difficile de s’ennuyer durant notre lecteur tant le rythme va à 100 à l’heure et tandis que nos héros défont leurs adversaires, Arago se rapproche de plus en plus de son ennemi juré.

Ce que l’on retient aussi de ce volume, c’est la mise en avant de la totalité des personnages importants de la série, même les plus mineurs comme Rio et Coco. L’auteur utilise quelques ficelles bien trouvées pour mêler à la bataille de simple civiles qui ne sont dotés d’aucuns dons extraordinaires. L’astuce peut sembler facile de prime abord, mais elle a le mérite de ne pas systématiquement donner le beau rôle aux vedettes de la série. Néanmoins, chacun a droit à son moment de gloire. Les combattants franchissent leurs limites, armés de leur volonté, afin de venir à bout de leurs opposants. Il est d’ailleurs probables qu’il faille dire adieu à certains personnages tant leur destin semble scellé, l’opus suivant nous fixera sur le sort des compagnons d’Arago.

Ainsi, ce huitième tome d’Arago s’avère des plus classiques en termes de nekketsu. Des combats à un contre un, des héros qui se surpassent pour vaincre leurs ennemis quitte à y laisser la vie… Cet opus brille néanmoins d’une ambiance apocalyptique vraiment saisissante qui ne fait que renforcer l’intensité de ce dernier acte. En somme, un volume explosif, passionnant et maitrisé d’un bout à l’autre, on s’apprête alors à dire nos adieux à Arago et sa petite troupe puisque le neuvième tome achèvera l’histoire.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs