Arago Vol.7 - Actualité manga

Arago Vol.7 : Critiques

Arago

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 28 Janvier 2014

Le quatrième cavalier de Patchman se dévoile : Scarlet est une adolescente aux pouvoirs redoutables, mettant facilement à mal Arago, Seth et Joe. Dans cette situation inespérée, un sauveur vient sortir nos héros de ce mauvais pas, mais celui-ci ne possède pas de pouvoirs !

Takahiro Arai aura mis du temps à présenter tout son univers et introduire les différents personnages clefs du récit, mais voilà qui est fait. Maintenant que les quatre cavaliers de Patchman sont présents, les choses sérieuses commencent par un affrontement titanesque entre le dernier des cavaliers et nos héros. Le mangaka a longuement insisté sur les caractéristiques des pouvoirs des personnages et il s’en donne maintenant à cœur joie quand il s’agit de les utiliser pour créer des joutes explosives. La première partie de ce tome, outre de proposer un combat à la lisibilité confuse bien que spectaculaire, est d’introduire un nouvel allié en la personne d’Oz. L’originalité concernant ce nouvel individu, c’est qu’il ne possède pas de pouvoir et joue uniquement sur son arsenal de combat et sa fourberie. Ce volume présente ainsi ce nouveau venu, aussi bien son contexte scénaristique que son caractère. D’une manière générale, il apparaît appréciable et complète parfaitement le trio de combattant qui devient un quatuor.

Mais après avoir insisté sur le soldat de sa Majesté la Reine, Takahiro Arai se recentre sur l’essence même du récit, à savoir le combat contre Patchman. Les cavaliers le répètent assez souvent dans cet opus : la bataille finale et proche. Mais avant de combattre les cavaliers eux-mêmes, c’est une horde de monstre qui attend nos héros ! La machination de Patchman s’illustre ainsi dans ce volume qui instaure une ambiance nouvelle dans Arago : Londres est submergée par des créatures en tout genre, les cadavres se multiplient, et seule une poignée de personnes peut agir. La tonalité apocalyptique est là et Arai la traite plutôt bien. Et même si on a du mal à saisir pour le moment la raison de ce remue-ménage, le danger n’aura jamais été aussi important qu’à l’heure actuelle et montre bien que la fin de l’histoire approche à grands pas. Face à de tels ennemis, nos héros n’auront d’autre choix que d’exploiter tout leur potentiel de puissance.
Aussi, on découvre un peu plus en détail les quatre cavaliers de Patchman. Chacun a droit à un court flashback expliquant les raisons qui les ont poussés à haïr l’humanité et bien que celles-ci soient sans grande surprises, conformes aux schémas des victimes de la providence, cela leur donne un peu de consistance avant d’entamer les véritables hostilités.

L’histoire avance donc à grands pas dans ce septième opus d’Arago. Maintenant que les quatre cavaliers sont introduits dans la série, la bataille finale approche et par conséquent la fin de la série. On sent qu’Arai s’efforce à créer un scénario explosif et l’auteur n’hésite pas à partir dans la surenchère et élargir la dimension fantastique de l’œuvre. La série n’est certes pas la plus surprenante qui soit mais a son univers, et Arago continue de constituer un divertissement honorable qui a sa place dans toute mangathèque shônen.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs