Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 31 Mai 2012
Toujours désireuse d'aider les sentiments de ses camarades à s'épanouir, l'adorable Saé redouble d'efforts en confectionnant de jolis bentô bourrés d'amour. Mais là où elle parvient sans mal à aider ses amies, elle-même reste au point mort dans son amour pour Yûki... Parviendra-t-elle enfin à se déclarer ? Et à côté de cela, trouvera-t-elle sa voie lorsque son choix d'orientation lui sera demandé ?
Dans ce troisième volume, vous retrouverez de nouveau quatre petites histoires servant avant tout à faire venir des recettes de bentô toujours aussi mignons, appétissants et faciles à réaliser. Mais ce tome étant déjà le dernier, l'heure est venue d'amorcer petit à petit la conclusion du récit, et c'est ce que Shiori et Nao Kadoka font via le choix d'orientation de Yûki et Saé : tandis que le premier doit faire face à un père qui refuse de le voir jouer à la dînette toute sa vie, la deuxième n'a absolument aucune idée de ce qu'elle veut faire... et bien évidemment, ces deux problèmes se résoudront dans la cuisine !
Dans le fond, on ne dénotera évidemment rien de très original dans la conclusion d'Un amour de bentô. Depuis le début, la série prend le parti de mettre d'abord en avant les bentô, sous couvert d'histoires d'amour somme toute très basiques, bourrées de clichés, mais agréables. Ici, la recette est la même, les auteures allant toujours plus loin dans les clichés (l'histoire d'amour entre une superstar et une collégienne, le père de Yûki qui est en fait le directeur...) et proposant toujours des fins heureuses assez rapides. De ce fait, le fil rouge constitué de l'amour de Saé et des orientations de cette dernière et de Yûki est cousu de fil blanc, mais l'ensemble est toujours aussi efficace : les recettes sont appétissantes et expliquées clairement, le trait de Nao Kodaka reste toujours aussi mignon sans en faire trop, et on obtient donc un résultat parfaitement adapté au public visé, qui sait flirter avec le mièvre sans jamais tomber dedans à pieds joints. On regrettera toutefois la rapidité de la conclusion.
Oeuvre agréable à parcourir que cet Amour de bentô, qui a en plus le mérite de s'arrêter avant que la mécanique ne devienne trop redondante. Voici un petit shôjo à conseiller aux jeunes filles amoureuses, ou aux amateurs d'histoires mignonnes, tout simplement.