Alice in Murderland Vol.1 - Actualité manga
Alice in Murderland Vol.1 - Manga

Alice in Murderland Vol.1 : Critiques

Kakei no Alice

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 06 Mars 2018

Stella Kuonji fait partie d’une riche famille connue pour son puissant groupe industriel. Comme tous les mois, toute la famille se réunit pour la traditionnelle « Tea Party ». Tous les enfants y sont présents ainsi que les parents. Pour ce rassemblement familial, leur mère, Olga, a demandé que tous soient accompagnés d’une personne qui leur est chère.  Cette « Tea Party » est particulière, car c’est pile le jour d’anniversaire de l’ainé de la famille, Zeno. C’est alors qu’Olga annonce solennellement que l’héritier du groupe doit être désigné et pour se faire, ils devront tous s’entretuer pour qu’il n’en reste plus qu’un ! Ils ont un an, soit jusqu’au jour où Zeno soufflera ses 20 ans. Stella est sous le choc et fera tout pour défendre celui qu’elle aime.


Dans ce nouveau titre de Kaori Yuki mélange l’univers d’Alice aux pays des merveilles à son style sombre et gothique qui caractérise tant l’auteur. Entre jeu de survie et univers fantastique, l’auteur nous emmène dans la face cachée du conte de Lewis Caroll. 


Ainsi, très rapidement nous découvrons le monde impitoyable dans lequel Stella, l’une des filles de la famille Kuonji, devra évoluer et surtout s’en sortir. Stella est à la base une jeune fille à fort tempérament qui aime profondément son frère Zeno. Quand leur propre mère annonce le jeu macabre que toute la famille doit se livrer pour survivre, Stella est sous le choc et a du mal à y croire. Mais lorsque la vie de son frère Zeno est en jeu, Stella se transforme en « Bloody Alice » et devient une véritable meurtrière assoiffée de sang. En luttant pour sa survie, Stella essaie également de comprendre quel est le véritable visage de ses parents adoptifs. L’auteur nous embarque dans une véritable machination tout en y mêlant des scènes macabres. Kaori Yuki ne s’arrête pas seulement à l’univers d’Alice, mais utilise d’autres contes comme le petit chaperon rouge ou même des tueurs en série célèbre comme Jack l’Éventreur.


Concernent les graphismes, le style de l’auteur est bien présent. Les traits des personnages sont similaires à ses œuvres antérieures. Les décors et les trames sont bien maitrisés. Kaori Yuki retranscrit intensément les passages plus violents en soignant les détails. Quant à l’édition, elle est de bonne qualité.


Quand l’univers des contes se mélange au talent de Kaori Yuki, nous avons entre les mains une œuvre macabre où tous les personnages ont leur petit grain de folie. A découvrir au plus vite.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Einah
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs