Akira Vol.1 : Critiques

Nouvelle édition Glénat datant de 1999, ce volume de plus de 300 pages en noir et blanc (hormis les pages couleur d’origine) nous présente le premier volume tel que paru au Japon en 1983 et réalisé par Katsuhiro Otomo.
Au large les couleurs américaines de Marvel/ epic et une édition sobre et authentique pour ce monument de l’histoire du manga.
L’histoire très mouvementée passe de l’accident avec Takashi , qui blesse gravement Tetsuo et révèle son pouvoir, à l’association provisoire de Tetsuo avec le colonel à travers moult courses-poursuites sur route, dans les labyrinthes des égouts et dans toute la ville de Néo-Tokyo ainsi que des affrontements violents dans les émeutes populaires et le combat entre la bande de Kaneda et celle du clown dirigée par Tetsuo. Entièrement tourné vers l’action et débitant indice sur Akira et rebondissements, ce volume part dans tout les sens au risque de donner le tournis et de perdre de sa vraisemblance.
L’univers d’Akira fait de plus en plus voir ses influences visuelles proches de Moebius et de la SF de Dick dans Blade Runner (avec ce Tokyo hyper modernisé mais toujours plein de coins sombres et de bars louches) et la bataille sur la route rappelle furieusement Mad Max avec des images très fortes comme Tetsuo dirigeant sa moto à toute vitesse, les bras croisés, par la seule force de son esprit.
Personnellement mon édition favorite, proche de l’originale et d’un format un peu plus petit que l’édition couleur de 1990. La série reste un incontournable du manga au même titre qu’un Asterix ou un Gaston Lagaffe dans la bd franco-belge.

néun11septembre