Akira - Couleur Vol.2 : Critiques Cycle Wars

Deuxième partie du premier volume paru au Japon en 1984 et réalisé par Katsuhiro Otomo.
L’histoire continue sur un rythme effréné avec Tetsuo qui s’est libéré du centre militaire démontrant déjà un grand potentiel psychique. Tetsuo est pris en chasse par le colonel, éminence grise du projet Akira. De son coté, Kanéda s’est vu associé aux activistes anti-gouvernemental et suit de près Kay. Leur incursion sur le site militaire tourne court et Kanéda découvre que Tetsuo l’a trahi en prenant la tête des clowns, un gang de motards rivaux. L’affrontement est dans l’air entre les 2 anciens amis.
Entièrement tourné vers l’action et débitant indice sur Akira et rebondissements, ce volume part dans tout les sens au risque de donner le tournis et de perdre de sa vraisemblance.
L’univers d’Akira fait de plus en plus voir ses influences visuelles proches de Moebius et dela SF de Dick dans Blade Runner et la bataille sur la route rappelle furieusement Mad Max avec des images très fortes comme Tetsuo dirigeant sa moto à toute vitesse, les bras croisés, par la seule force de son esprit.
Une « tuerie grave » que ce tome 2 d’Akira en couleurs et un pari gagné d’avance pour Glénat qui ne pouvait pas miser sur un meilleur cheval pour ouvrir le marché du manga en français.

néun11septembre