Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 16 Juin 2011
Que d’émotion dans cet avant dernier tome, pour nos amoureux ! Un malentendu à évincer, ce qui est heureusement fait plus rapidement que dans les premiers volumes et nous fait rapidement oublier ce très mauvais passage avec les plans machiavéliques de Chiba. Il redevient à peu près normal, tout en continuant à essayer d’obtenir sa bien aimée, mais abandonne finalement devant la force de l’amour. Décidemment, quel pouvoir merveilleux que ce sentiment ... Il rentre donc chez lui après avoir silencieusement aidé Akari à réussir l’épreuve pratique de son apprentissage pour le permis bateau niveau 4. Et c’est un moment voulu émouvant sans doute qui ne réussit pas plus que cela à nous toucher, tant on en a marre des épreuves pour le petit couple sans histoire qui ne cherche qu’à être heureux. D’autant que l’auteur n’a qu’une idée en tête : les éloigner avant de les réconcilier. Par quel moyen ? Le très beau mais usé et abusé objet qu’est le malentendu. Les fiançailles de Minato avec une autre, par exemple, provoquent l’émoi de notre héroïne nationale.
Et la suite n’est pas beaucoup mieux quand on voit que la mangaka fait tout à coup réapparaitre une demi-sœur qu’on a du voit dès le début de la série et qui n’avait aucun rôle jusque là. A croire que l’auteur a un jour créé ces personnages pour les ressortir en cas de besoin scénaristique. Et donc, Akari et elle se chiffonnent, cette dernière fait douter la première de la force des sentiments de Minato au moyen d’un non-dit, du retour d’une ex ... Bref, un tome assez décevant voire franchement mauvais comparé aux premiers. On se demande où veut aller l’auteur pour son dernier opus, qu’on lira avec le soulagement d’avoir terminé la série. En effet, à force de figures de style toujours identiques, on commence à fatiguer sur notre capacité à encaisser les ridicules tentatives d’émotion. Seuls les quelques passages amusants (le singe dans les bains, ...) réussissent à sauver vaguement quelques pages du manga. A part cela ... c'est long.