Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 05 Juin 2020
Le premier volume d'Act-age constituait une excellent surprise, grâce à son thème principal qui sort clairement des sentiers battus pour un récit du Shônen Jump. Manga sur le monde des acteurs et du cinéma d'une part, et récit emprunter les codes du nekketsu de manière subtile de l'autre, pour dépeindre l'ascension de la jeune Kei. Ki-oon ayant publié les deux premiers opus en simultanée, difficile de ne pas enchaîner leur lecture.
Sous la tutelle du réalisateur Sumiji Kuroyama, Kei cherche à aller de l'avant, et a l'opportunité de participer à de nouvelles auditions. Celles-ci ont pour but de sélectionner 12 comédiens novices afin de leur donner un rôle dans Death Island, un futur film médiatisé dans lequel l'actrice Chiyoko Momoshiro tiendra le rôle vedette. Pour Kei, aussi aussi l'opportunité de l'approcher et apprendre d'elle...
L'amorce constituée par le volume premier était grandement efficace dans sa présentation du personnage de Kei, et ses premières avancées devant les caméras. Cette suite rentre alors dans le vif du sujet, traitant de casting puis d'un tournage de plus grande envergure au cours duquel l'héroïne va de nouveau faire face à ses faiblesses, tout en nouant des relations avec ses camarades. Les auteurs passent donc aux choses sérieuses avec ce qui pourrait être le véritable premier arc narratif de la série. Tatsuya Matsuki confirme qu'il maîtrise bien son univers, tant il avance dans une ligne droite claire, ce qui lui permet de présenter le monde du cinéma, réinventé à sa sauce, sous des angles différents. Ce renouveau constant affecte toujours le rythme du tome, qui s'avère impeccable du début à la fin. De l'audition que passera Kei sur les premières pages jusqu'à une sorte d'intensité relevée sur les dernières, tout s'enchaîne comme il se doit, et en décortiquant à chaque fois le récit de telle sorte à dépeindre des progrès de la protagoniste comme des interactions entre personnages très dynamiques.
L'un des atraits relevés dans le premier opus se confirme dans cette suite : Parce que le manga est publié dans le Shônen Jump, l'idée est d'en faire un récit intense ancré dans le monde du cinéma et des comédiens, tout en conservant une formule très nekketsu. Sur les dernières pages de l'opus précédent, on pouvait par exemple voir dans la nouvelle audition une sorte de tournoi, ce qui est presque le cas puisque, tout en narrant les prouesses de jeu de Kei, les auteurs mettent en avant des tensions entre personnages, des rivalités aussi, et même des analyses de jeu de l'autre qui n'est ni plus ni plus qu'un mind-game qu'on pourrait retrouver dans des mangas de baston. C'est subtile car c'est en analysant qu'on se rend compte du procédé, mais ça reste particulièrement efficace. De la sorte, certains paternes du genre se retrouvent dans les nouveaux événements de ce tome, ce qui nous place en terrain connu tout en donnant à l’œuvre une aura particulière, pas forcément terre à terre, et conservant une pointe d'intensité à chaque instant. La formule réussit donc à Act-age, le titre mélangeant les genres avec brio.
Après un premier tome qui proposait une excellente amorce, voilà que la suite du manga de Tatsuya Matsuki et Shiro Usazaki confirme cette qualité, voire l'élève davantage. Act-age peut se présenter comme un petit ovni, un récit hybride et intense qui joue très bien avec son univers pour aboutir à un récit dynamique et grand public. Voilà un titre pour lequel on se ruera sur chaque volume, dès sa sortie.
Sous la tutelle du réalisateur Sumiji Kuroyama, Kei cherche à aller de l'avant, et a l'opportunité de participer à de nouvelles auditions. Celles-ci ont pour but de sélectionner 12 comédiens novices afin de leur donner un rôle dans Death Island, un futur film médiatisé dans lequel l'actrice Chiyoko Momoshiro tiendra le rôle vedette. Pour Kei, aussi aussi l'opportunité de l'approcher et apprendre d'elle...
L'amorce constituée par le volume premier était grandement efficace dans sa présentation du personnage de Kei, et ses premières avancées devant les caméras. Cette suite rentre alors dans le vif du sujet, traitant de casting puis d'un tournage de plus grande envergure au cours duquel l'héroïne va de nouveau faire face à ses faiblesses, tout en nouant des relations avec ses camarades. Les auteurs passent donc aux choses sérieuses avec ce qui pourrait être le véritable premier arc narratif de la série. Tatsuya Matsuki confirme qu'il maîtrise bien son univers, tant il avance dans une ligne droite claire, ce qui lui permet de présenter le monde du cinéma, réinventé à sa sauce, sous des angles différents. Ce renouveau constant affecte toujours le rythme du tome, qui s'avère impeccable du début à la fin. De l'audition que passera Kei sur les premières pages jusqu'à une sorte d'intensité relevée sur les dernières, tout s'enchaîne comme il se doit, et en décortiquant à chaque fois le récit de telle sorte à dépeindre des progrès de la protagoniste comme des interactions entre personnages très dynamiques.
L'un des atraits relevés dans le premier opus se confirme dans cette suite : Parce que le manga est publié dans le Shônen Jump, l'idée est d'en faire un récit intense ancré dans le monde du cinéma et des comédiens, tout en conservant une formule très nekketsu. Sur les dernières pages de l'opus précédent, on pouvait par exemple voir dans la nouvelle audition une sorte de tournoi, ce qui est presque le cas puisque, tout en narrant les prouesses de jeu de Kei, les auteurs mettent en avant des tensions entre personnages, des rivalités aussi, et même des analyses de jeu de l'autre qui n'est ni plus ni plus qu'un mind-game qu'on pourrait retrouver dans des mangas de baston. C'est subtile car c'est en analysant qu'on se rend compte du procédé, mais ça reste particulièrement efficace. De la sorte, certains paternes du genre se retrouvent dans les nouveaux événements de ce tome, ce qui nous place en terrain connu tout en donnant à l’œuvre une aura particulière, pas forcément terre à terre, et conservant une pointe d'intensité à chaque instant. La formule réussit donc à Act-age, le titre mélangeant les genres avec brio.
Après un premier tome qui proposait une excellente amorce, voilà que la suite du manga de Tatsuya Matsuki et Shiro Usazaki confirme cette qualité, voire l'élève davantage. Act-age peut se présenter comme un petit ovni, un récit hybride et intense qui joue très bien avec son univers pour aboutir à un récit dynamique et grand public. Voilà un titre pour lequel on se ruera sur chaque volume, dès sa sortie.