Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 31 Mars 2021
Les vacances de printemps viennent de s'achever, marquant alors le début d'une nouvelle année scolaire pour nos jeunes personnages. Hotaru et les autres passent ainsi en deuxième année, avec à la clé quelques inévitables changements de classe: notre héroïne n'est toujours pas dans la classe de Hananoï, et se retrouve même séparée de Kyô... mais heureusement, tout ce petit monde est dans la classe d'à côté, et puis Hotaru a toujours avec elle Shibamû ! En tout cas, avril est décidément le mois des changements... et cela pourrait bien se confirmer ausis sur le plan relationnel: tandis que, de façon presque étonnante, Hananoï continue tout doucement de s'ouvrir aux autres en acceptant par exemple de manger avec les amies de celle qu'il aime, le jeune garçon émet aussi son désir d'être appelé par son prénom par Hotaru... mais la jeune fille s'en sentira-t-elle capable ?
Qui dit nouvelle année scolaire dit forcément nouvelles choses pour les personnages, y évidemment nouvelles "premières fois" pour Hotaru et Hananoï, qui expérimenteront encore certaines avancées ensemble et apprendront à se découvrir et à se révéler à chaque fois un petit peu plus au fil des pages. Ainsi, de ce côté-là, la recette de Megumi Morino ne change pas et, jusqu'à des dernières pages très importantes pour le jeune couple et superbement amenées, passe par nombre de petits abords et développements que l'autrice croque avec son infinie bienveillance, en prenant toujours soin de ses personnages principaux comme secondaires.
Bien sûr, cela passe en premier lieu par l'évolution lente et solide de nos deux héros, qui ne se brusquent jamais, bien au contraire. Avançant à leur rythme quitte à parfois tâtonner, Hotaru et Hananoï continuent de faire très attention l'un(e) envers l'autre. Et c'est cette relation qui, sur un plan plus personnel, leur permet aussi d'avancer voire de s'ouvrir, ce qui est particulièrement vrai pour un Hananoï qui continue de changer tout doucement au contact des proches de celle qu'il aime. Dans cette optique, on appréciera autant la présence des amies Kyô et Shibamû que celle de la collègue de travail Satomi, cette dernière n'étant aucunement oubliée et ayant même droit à un bref mais touchant petit approfondissement au gré d'une sortie. Mais ici, c'est bien tout ce qui tourne autour de Yao qui attire le plus l'attention: ce dernier a découvert un secret de l'enfance de Hananoï, en lien avec Hotaru, mais qu'en fera-t-il ? La réponse est heureusement jolie, car il n'est pas question pour lui de balancer des choses qui ne doivent pas être dites par lui.
En réalité, cette donne permet surtout à la mangaka d'apporter un travail plus précis sur Yao, mais aussi sur la manière dont il voit Hotaru et Hananoï, et le résultat est très beau. On découvre un petit peu une face du passé de cet adolescent, certaines de ses petites douleurs, son lien d'enfance avec Hotaru, ce qu'elle lui a apporté, l'évocation de moments simples qu'il continue de chérir aujourd'hui... et tout ça nous permet d'entrevoir l'enfance d'une Hotaru déjà adorable dans son genre: naturellement gentille, sérieuse, et même rassurante quelque part...alors, qu'est-ce qui a bien pu amener ces instants plus douloureux dans son passé ? Mais Yao pose également un regard bienveillant sur Hananoï, garçon dont il voit bien qu'il n'a rien d'un salaud, et qui a donc sans doute des raisons valables pour éviter de parler du passé.
Ainsi la lecture d'A tes côtés est-elle toujours aussi douce et ravissante. Comme toujours, Morino ne brusque rien, sait aborder avec douceur et intelligence ses personnages et leurs relations par petites touches.
Qui dit nouvelle année scolaire dit forcément nouvelles choses pour les personnages, y évidemment nouvelles "premières fois" pour Hotaru et Hananoï, qui expérimenteront encore certaines avancées ensemble et apprendront à se découvrir et à se révéler à chaque fois un petit peu plus au fil des pages. Ainsi, de ce côté-là, la recette de Megumi Morino ne change pas et, jusqu'à des dernières pages très importantes pour le jeune couple et superbement amenées, passe par nombre de petits abords et développements que l'autrice croque avec son infinie bienveillance, en prenant toujours soin de ses personnages principaux comme secondaires.
Bien sûr, cela passe en premier lieu par l'évolution lente et solide de nos deux héros, qui ne se brusquent jamais, bien au contraire. Avançant à leur rythme quitte à parfois tâtonner, Hotaru et Hananoï continuent de faire très attention l'un(e) envers l'autre. Et c'est cette relation qui, sur un plan plus personnel, leur permet aussi d'avancer voire de s'ouvrir, ce qui est particulièrement vrai pour un Hananoï qui continue de changer tout doucement au contact des proches de celle qu'il aime. Dans cette optique, on appréciera autant la présence des amies Kyô et Shibamû que celle de la collègue de travail Satomi, cette dernière n'étant aucunement oubliée et ayant même droit à un bref mais touchant petit approfondissement au gré d'une sortie. Mais ici, c'est bien tout ce qui tourne autour de Yao qui attire le plus l'attention: ce dernier a découvert un secret de l'enfance de Hananoï, en lien avec Hotaru, mais qu'en fera-t-il ? La réponse est heureusement jolie, car il n'est pas question pour lui de balancer des choses qui ne doivent pas être dites par lui.
En réalité, cette donne permet surtout à la mangaka d'apporter un travail plus précis sur Yao, mais aussi sur la manière dont il voit Hotaru et Hananoï, et le résultat est très beau. On découvre un petit peu une face du passé de cet adolescent, certaines de ses petites douleurs, son lien d'enfance avec Hotaru, ce qu'elle lui a apporté, l'évocation de moments simples qu'il continue de chérir aujourd'hui... et tout ça nous permet d'entrevoir l'enfance d'une Hotaru déjà adorable dans son genre: naturellement gentille, sérieuse, et même rassurante quelque part...alors, qu'est-ce qui a bien pu amener ces instants plus douloureux dans son passé ? Mais Yao pose également un regard bienveillant sur Hananoï, garçon dont il voit bien qu'il n'a rien d'un salaud, et qui a donc sans doute des raisons valables pour éviter de parler du passé.
Ainsi la lecture d'A tes côtés est-elle toujours aussi douce et ravissante. Comme toujours, Morino ne brusque rien, sait aborder avec douceur et intelligence ses personnages et leurs relations par petites touches.
14/03/2024 