Bakemonogatari - Actualité anime
anime manga - Bakemonogatari

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Synopsis

Rien ne va plus dans la vie de Koyomi Araragi. Etudiant en classe de terminale, il est bon dernier de la classe. Et en prime, il s'est fait mordre par un vampire, devenant lui aussi vampire. Heureusement, il croise le chemin de Meme Oshino, un exorciste excentrique qui le guide vers la guérison. Son nouvel état d'ex-vampire lui confère une semi-immortalité, ainsi que quelques capacités surnaturelles. Il sera rapidement amené à les mettre en œuvre auprès de certaines filles de son lycée, elles-mêmes envoutées par des esprits atypiques: crabes, escargots, abeilles...

Trailer Bakemonogatari

Les points forts de la série

Visuellement exceptionnelle, la série des Monogatari est portée par les dialogues hors norme du romancier Nisio Isin; jugée impossible à adapter, cette série de nouvelles a été transposée pour le petit écran avec une classe et un raffinement extraordinaire par le studio Shaft et s'est imposée comme l'un des plus grands succés commerciaux des dernières années au Japon, battant tous les records de vente en DVD et Blu-ray.

Derniers commentaires

smgbuffyliliy

De smgbuffyliliy [5875 Pts], le 16 Septembre 2020 à 19h17

J'ai regardé tous les épisodes et coffrets sortis en Dvd et je reste mitigée. J'accroche et je n'accroche pas à la fois. C'était malgré tout sympa à voir une fois mais je ne la reverrais jamais. En plus parfois il y a des incohérences (je parle des autres coffrets, saisons), on nous montre en avance quelque chose et en fait ça ne s'est passé, ou ça n'a pas pu se passer, puisque ça a été réglé dans un autre coffret, etc...

J'ai plus accroché avec ce coffret de Bakemonogatari que tous les autres, même si certains autres épisodes étaient sympa. 

Mais au final pas si fan, et je trouve que c'est un peu trop sur évalué pour ce que c'est (série globale). Mais comme l'a dit Demi-cercle, moi aussi j'ai malgré tout été embarquée dans son univers.

DemiCercle

De DemiCercle, le 26 Juillet 2015 à 00h50

14/20

Je n'aime pas vraiment Shaft, je n'aime pas Madoka et je n'aime pas les séries qui font passer la forme avant le fond. J'avais entendu parler de cette série, j'avais vu des extrait et cela me semblais tout à fait être le genre de série que je n'aime pas.
Cela dit, les nombreux retours extrêmement positifs on su piquer ma curiosité, je me suis donc lancé dans la série avec la ferme intention de la descendre.

Et ce n'est pas une réussite totale ... Car je suis plutôt satisfait de cette série, bien qu'elle ne soit absolument pas dénuée de défaut.
Comme je le disais juste au dessus, c'est une série qui fais passer la forme avant le fond, et qui est extrêmement compliquée dans le seul but d'être compliquée, il y a donc un côté méta-branl**te intellectuelle tout à fait désagréable, par exemple, lors de l'apparition d'un écran noir, la série vous renseignera de la nature de cet écran noir, en marquant scène noire ... Sur l'écran noir. C'est le genre de série à marquer voiture sur une voiture qui passe et personnage principal sur le héro ... C'est bien entendu un parti prix qui se base sur cette idée qu'au final on s'en fiche un peu du réalisme, puisque de base nous sommes dans un anime qui n'a de fait, rien de réaliste. C'est un point de vue qui se conçoit parfaitement mais qui, poussé à l'extrême devient assez rapidement pénible.
De plus, la série ne se contente pas d'écrire la nature de certains de ses éléments à l'écran, mais elle adopte un style des plus étranges, avec des plans assez absurdes et stylisés, innovants et originaux mais là encore c'est poussé à l'extrême, et cela rend la série extrêmement difficile à suivre, les dialogues étant assez complexes, et l'animation étant assez fouillée, la série demande une attention constante au spectateur, ce qui peux parfois être assez éprouvant.

On peux aussi parler rapidement du fan-service omniprésent, parfois d'ailleurs largement malvenu, mais assez souvent judicieux tout de même. La série assumant totalement cet aspect, elle devient du coup bien moins hypocrite. Cela dit le fan-service est un sujet trop compliqué pour pouvoir être traité dans cette critique.

La série dégouline donc de beaux graphismes, c'est à la fois sa force et sa faiblesse.
Sa force car au final, la série reste sublime, superbement bien animée et avec certaines idées au niveau de la couleur et des décors très intéressantes ... Mais sa faiblesse car cela rend la série inaccessible, prétentieuse, et éprouvante à regarder. Fort heureusement là série est divisée en de multiples arcs plus ou moins indépendants avec chacun un opening différent, ce qui permet de faire régulièrement une pause, et d'assimiler les informations (de plus, le changement régulier d'opening permet d'éviter une certaine lassitude).
L'ambiance graphique de cette série suffit à la rendre unique, et cette singularité seule justifie le visionnage de cette série, même si bien sur c'est prétentieux, et que beaucoup de plans étranges n'ont absolument aucune signification et ne sont la que pour faire cool, une fois que l'on ne cherche plus de sens dans les graphismes, ont peux les apprécier à leurs juste valeur ^^.


Paradoxalement, le scénario de Bakemonogatari est très simple à comprendre, même si il est enrobé de dialogues compliqués (pour perdre le spectateur, c'est d'ailleurs un peu pénible mais soit), et que cet arc ne soit pas le premiers dans la chronologie interne à l'univers. Il s'agit d'une rencontre entre love hina, utena et xxxHolic.
Car c'est indéniablement un Harem, ou chaque arc est contré sur une des filles (nouvelle ou non) habité ou dérangée (ou quoique ce soit d'autre) par une entité, à savoir un yokia. Tous l'enjeu des arcs va donc être de libérer cette fille de son entité, en faisant appel à Oshino, sorte de Yûko (mais c'est un homme ^^).
Les arcs sont de qualité variables mais sont assez habillements liés, on garde en effet toujours une idée de continuité mais on gagne largement en clarté, l'anime étant très dur à suivre, un arc de 15 épisodes aurait été une torture ^^, la division en 4 petits arcs permet donc d'alléger le contenu et de rendre la série bien plus simple à suivre.
De plus, seul le personnage principal et Senjougahara évoluent réellement, c'est bien sur un défaut dans l'ensemble (avoir des personnages uniquement utiles lors de leurs arcs puis oubliés ensuite est assez gênant), mais au final cela nous permet de mieux nous y retrouver, ce qui facilite encore la compréhension de l'anime. De plus leur évolution est assez lente mais tout de même significative, et on ressent un véritable sentiment d’accomplissement à la fin de la série, ce qui n'est pas du tout évidement avec une série divisée en arcs.
Même si la psychologie de ces deux personnages est assez simpliste, on se surprend parfois à les trouver touchants, voir attachant, ce que je n'attendais pas du tout d'une comédie de ce genre.

Car oui, j'ai jusqu'ici omis de vous parler de l'aspect principal de la série : C'est une comédie, avant toute chose ^^. Une comédie ponctuée ça et là d'action, de romance et de mystère, mais une comédie.
Une comédie basée sur ... La méta-branl**te dont je parlais plus tôt x). En effet la série est parfaitement consciente d'être une série d'animation japonaise, et n'essaye jamais de le masquer. Cela explique beaucoup de choix graphiques et cela excuse le caractère archétypaux des personnages, en effet, la tsundere de l'anime (senjougahara, c'est rare que je retienne les noms de la sorte), admet à plusieurs reprises sa nature et en rit. L'anime fait de même ^^.


Si on regarde Bakemonogatari comme une parodie de light novel (de harem/surnaturels comme il en existe tant), elle est très efficace, très drôle et sublime ! Malheureusement, même si c'est un choix artistique cohérent avec son propos plutôt parodique, l'aspect prétentieux de la série la rend toujours aussi difficile à absorber. C'est une série qui demande un certain effort au spectateur ... Dans le mauvais sens du terme car cet effort ne paye pas. Là où des séries comme Lain avait un sens caché plus profond, bakemonogatari est exactement ce qu'il est. Rien de plus rien de moins, cela implique que les plans et les dialogues bizarres ... Sont justes bizarres :/ .

Au final je n'arrive pas à détester cette série, je n'aime pas du tout sa démarche prétentieuse et sa manie de faire du complexe pour faire du complexe, sans autre raison particulière, mais en même temps c'est une série si irréprochable techniquement (au niveau du son et des graphismes) que je peux lui pardonner. Même le scénario simple, le harem et le fan service peuvent être tolérés car la série est consciente de ses défauts et en joue, ce qui la rend très drôle. En plus d'avoir des personnages étonnamment attachants ...
Cette série n'est pas un chef-d’œuvre, mais malgré tout elle a su m'embarquer dans son univers unique, si bien que je suis maintenant curieux de découvrir d'avantage cette saga.


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