Yamato Nadeshiko Vol.2 : Critiques

Critique 2

La fête du lycée se prépare. Tout le monde est enthousiaste, même Sunako. Et pour cause, elle a été nommée responsable de l'animation d'une maison hantée pour représenter sa classe. On aurait tendance à croire à l'acceptation de ses camarades au sein de l'établissement, si ce choix ne cachait pas des motivations ultérieures.

De son côté, Kyohei cherche désespérément un travail où il ne se ferait pas harceler sexuellement par son employeur et/ou ses collègues et/ou les clients.

Se trouvent également dans ce volume une histoire de Noël transformé en cauchemar, un fantôme qui hante les sous-sols du manoir et un week-end aux onsen qui se termine sur un événement tragique.

La colocation n'évolue pas vraiment, Sunako saignant toujours du nez face aux quatre garçons. Cependant, elle se « rapproche » de Kyohei qui est celui qui hésite le moins (voire pas du tout) à lui dire ce qu'il pense de son comportement. Bien qu'il ne soit pas forcément le mieux placé. On aurait presque tendance à le voir lui voler sa place de personnage principal.

Avec ce tome, Hayakawa Tomoko inaugure ses longs blabla à propos de ses rencontres avec des j-rockers et les concerts auxquels elle assiste. On comprend alors aisément d'où lui vient son inspiration pour les beaux gosses. Certaines façons de dessiner les membres des groupes dont elle est fan ressemblant fortement aux héros.

Critique 1

"Mais elle au moins... Elle respecte les êtres humains!"

Les quatre lumineux réussiront-ils à faire de Sunako une vraie lady? La tâche est très ardue, mais on constate que la transformation n'est pas impossible. Sunako, toujours bizarre, elle qui aime le noir, la solitude et ses amis inanimés qui peuplent sa chambre, fait froid dans le dos tout de même, il faut l'avouer! Grâce à une héroïne aussi atypique, Tomoko Hayakawa nous offre des scènes pleines d'humour. La romance n'est pas au premier plan, contrairement à la plupart des shôjos. La comédie prend le dessus, mais on aperçoit tout de même quelques affinités qui se forment. Les quatre lumineux, quant à eux, se ressemblent beaucoup. On les différencie alors de par leur caractère et leurs relations également. Il est assez dommage qu'ils se ressemblent, surtout lorsque l'auteure les dessine de loin. Malgré ça, le plaisir n'est jamais gâché. "Yamato Nadeshiko" nous amuse, mais encore faut-il adhérer à l'humour de l'auteure! Enfin, les petites aventures hors du commun qu'elle fait vivre à ses personnages sont tout aussi originales que macabres parfois!