Wolf girl and black prince Vol.1 : Critiques

Erika Shinohara est élève en seconde et pour ne pas se retrouver sans amis dans sa classe, fait croire qu’elle vit une belle histoire d’amour pour attirer l’attention. Mais, les amies qu’elle côtoie commencent à douter de ses dires, car jamais elle n’a montré de photo de son amoureux. De peur que son mensonge soit révélé, elle photographie dans la rue un beau jeune homme. Le problème est qu’elle est loin de se douter que ce garçon est dans sa propre école et que c’est un véritable manipulateur. Elle devra se soumettre à lui si elle veut que son secret soit bien gardé !

Qu’on se le dise, ce shojo a des éléments déjà vus dans d’autres séries, mais malgré tout l’ensemble dans ce premier tome fonctionne particulièrement bien. L’auteur mêle de l’humour tout en apportant une touche sentimentale. Erika Shinohara n’ose pas avouer qu’elle n’est jamais sortie avec un garçon, préférant mentir pour ne pas perdre ses amies. A tel point que le jour où ses paroles sont mises en doute, elle décide de photographier un homme dans la rue et de montrer à ses amies qu’en fait c’est son petit ami. Elle pensait pouvoir échapper ainsi subtilement aux doutes de ses amies. Mais elle se retrouve finalement nez à nez avec ce fameux jeune homme pris en photo. Les aventures rocambolesques avec ce jeune homme, prénommé Kyôya Sata, commencent, car en échange de se faire passer pour son petit copain elle devra obéir à tous ses désirs tel un chien.  Kyôya Sata est très populaire et il a de nombreuses prétendantes. Par contre, sous ce visage d’ange, Kyôya Sata est un véritable sadique. Il n’hésite pas à faire tourner en bourrique Erika pour son grand plaisir. Mais, Erika continue à croire à l’amour et naïve se fera duper par un autre élève qui se jouera de ses sentiments. Cependant, sous ses airs de malotru, Sata semble quand même avoir un bon fond et n’hésitera pas à montrer cette facette très succinctement à Erika.

Concernant les graphismes, ils répondent vraiment au style shojo. Nous retrouvons les grands yeux. Kyôya Sata est bien dessiné et il dégage un certain charme. Les trames sont également bien maîtrisées. Quant à l’édition, hormis un petit souci dans ma version tome avec de la bavure d’encre, elle est correcte.

Ce premier tome est agréable à la lecture. L’humour et le côté sentimental fonctionnent bien ensemble. Cependant, un petit bémol est à apporter sur la rapidité de l’évolution des sentiments que ressent Erika envers Sata.