Peace Maker Vol.17 - Actualité manga

Peace Maker Vol.17 : Critiques

Peace Maker

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 16 Mai 2017

Le Guns of Domination atteint son point culminant : la finale commence à être en vue pour les derniers participants en lice, mais encore faut-il sortir victorieux des derniers affrontements suivant les nouvelles règles proposées par Cole Emerson, l'ultime cible à abattre. Qui plus est, avant d'envisager une éventuelle finale contre son frère, Hope Emerson va devoir affronter celle en qui il tient tant et qu'il considère presque comme sa propre chair : Nicola. Comment se terminera de tournoi souvent mortel, et quelles en seront les conséquences ?

A l'heure où Peace Maker tire sa révérence avec ce dix-septième volume, évitons de trop en dire sur les différents duels, car ce serait spoiler la nature de la finale. Concrètement, Ryouji Minagawa, comme ce fut le cas pendant l'ensemble de sa série, alterne les hauts et les bas, les très bons moments et les déceptions sans éclat. Ici, certains duels s'avèrent tantôt bien préparés tantôt trop vite amenés, tantôt très tendus et bien mis en scène, tantôt désespérément basique. Globalement, là où on attendait forcément une dernière ligne droite intense, le mangaka ne parvient pas à suffisamment faire ressortir certains personnages, ou alors il les caricature trop, et out ceci nous amène jusqu'à une finale sur laquelle chacun se fera son avis.

En effet, on peut dire que le choix final de l'auteur concernant l'ultime duel du Guns of Domination peut surprendre en bien ou en mal selon les goûts, au-delà du côté extrêmement prévisible concernant les deux personnages qui s'y affrontent. Et c'est finalement l'après qui aurait dû nous intéresser presque le plus, car Minagawa y envisage bon nombre de conséquences sur le monde qu'il a mis en place... et le problème vient surtout de là. Au fil de sa série, le mangaka a laissé entrevoir un univers assez riche et plutôt original, s'étendant largement au-delà de simples duels, mais qu'il n'a malheureusement exploré qu'en surface sans jamais réellement l'approfondir. Les conséquences de ce Guns of Domination sur cet univers apparaissent alors moins prenantes que prévu... d'autant qu'elles sont elles-mêmes rushées. On alors envie de dire "tout ça pour ça ?".

Au final que retenir de Peace Maker ? La patte Minagawa, pas mal d'idées, l'alternance entre d'excellents moments et d'autres beaucoup, moins inspirés et trop basiques, et, surtout, un univers global intéressant, mais sous-exploité.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11 20
Note de la rédaction