Tentations obscènes - Actualité manga

Tentations obscènes : Critiques

Inbi Temptation

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 27 Mars 2015

Premier livre relié d'Inkey aussi bien au Japon qu'en France, Tentations Obscènes est également, après Live Cum et Make Up, le troisième hentai non censuré en très grand format des éditions Taifu. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'éditeur a mis les bouchées doubles pour faire de cet ouvrage un véritable bel objet ! En plus du grand format, on découvre un titre de 180 pages entièrement imprimé sur papier glacé dans une qualité exemplaire rendant parfaitement hommage au travail de dessinateur et de coloriste de l'artiste.


Car oui, signalons que sur ces 180 pages, plus de 100 sont entièrement en couleur ! C'est l'occasion d'admirer le superbe travail de l'artiste, qui parvient à offrir aux corps qu'il expose de nombreux détails assez réalistes (que ce soit pour les tétons ou pour les organes féminins et masculins), et de très belles nuances de couleurs avec des peaux luisantes, chaleureuses et accueillantes qui ne laisseront sans doute pas indifférents les amateurs. Soulignons aussi l’excellent travail sur les expressions faciales et sur les tenues (mention spéciale aux deux enquêtrices en combinaison moulante). C'est beau, très beau, y compris dans les histoires en noir et blanc qui bénéficient d'un joli travail de profondeur avec quelques nuances de gris du plus bel effet.


Par contre, il ne faudra pas chercher énormément de variété dans les physiques de ces dames : ce sont toutes des vaches à lait, et d'une histoire à l'autre certains visages se ressemblent un peu trop.


Et parlons justement des histoires, qui sont au nombre de 10 et vont de 6 pages pour la plus courte à une vingtaine de pages pour les plus longues. Niveau contenu, on n'a malheureusement que du basique. Rien de très recherché, avec des fantasmes assez classiques (une lycéenne qui s'improvise escort girl pour gagner de l'argent, un prof vivant une idylle de rêve avec l'une de ses élèves lycéennes, une maladroite collègue de travail, un frère et une soeur qui s'avouent enfin leur amour...) qui ne vont pas très loin, du fait de la brièveté des récits. On regrettera d'ailleurs le fait que cette brièveté ne permette pas vraiment de bien contextualiser les histoires et d'offrir un gros travail d'ambiance ou de mise en scène. Ca rentre assez vite dans le lard sans vraiment chercher plus loin, mais le trait est si beau et les angles de vue tellement bien choisis qu'on peut vite pardonner ce petit défaut. Enfin, allergiques aux viols, méfiez-vous des deux premières histoires. La suite, elle, propose des récits au parfum d'intimité ou d'interdit plus sympathiques.


Comme vous vous en doutez, la brièveté de ces 10 histoires ne suffit pas à atteindre les 180 pages. En effet, on trouve en début et en fin de volume deux galeries d'illustrations entièrement en couleur qui auront de quoi faire saliver ces messieurs : entre les couvertures et pin up de magazines, les illustrations de dôjin, de goodies... on tient là une cinquantaine de pages croquant de sublimes femmes propices là aussi à divers fantasmes (la maid, la cuisinière...).


Enfin, n'oublions pas l'assez longue postface de l'auteur, qui revient sur la conception de chacun de ses récits, ce qui est toujours sympathique à découvrir.


Si les récits n'ont rien d'exceptionnel, Inkey se présente surtout comme un illustrateur de grand talent, doté d'un trait magnifique qui devrait ravir les fan et qui est sublimé par une édition de très haut niveau.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction